vendredi 29 juin 2012

Le livre de Dave de Will Self






Résumé : Et si le pire des hommes devenait le Messie ? Dave Rudman, chauffeur de taxi londonien, passe son temps à fulminer contre les Noirs, les Juifs, les Arabes, les bourgeois ou les touristes. Il déverse son fiel dans des écrits qu’il enterre dans un jardin. Cinq siècles plus tard, après un terrible déluge, ses élucubrations sont retrouvées. Le « Livre de Dave » devient la référence spirituelle du Nouveau Monde.

Mon avis : Je ne sais par quoi commencer dans ma critique. Ca faisait au moins trois ans que ce livre m'avait attiré et que je souhaitais me le procurer, et quand j'ai vu qu'il était sorti en poche, j'ai sauté sur l'occasion. Et, moi qui m'attendais à un truc bien ironique, rempli de cynisme et d'humour noir, qui m'aurait fait sourire et m'aurait passionné malgré les six cents pages de ce livre, je suis redescendu de haut, et je me suis limite ennuyé tout le long de ce livre. C'est beaucoup plus tragique qu'autre chose en plus.

Ce livre est divisé en deux parties : Avec Dave, ou on découvre son univers de taximan, de père divorcé et où on découvre ce qui lui arrive et ce qu'il pense. Cette partie m'intéressait assez souvent, parce que j'aimais beaucoup Dave, et que je voulais voir ce qui allait advenir de lui. Malheureusement, si au début les textes en italiques représentant sûrement ses pensées, m'ont paru vraiment intéressants et originaux et tout, c'est vite devenu un attrait embêtant de ce livre, d'autant plus que je ne pouvais pas supporter son ex-femme et que des fois on avait des passages où il n'y avait qu'elle. Je trouve quand même, que cette partie était bien.

Avec le futur, où on plonge dans la totale dystopie, avec des lois très dures, des punitions sévères, et des ignorants qui ne se basent que sur un livre de religion. Je pense, que le genre de la dystopie et moi on s'entendra pas souvent, vu que j'ai pas aimé ce côté là. Pour beaucoup de raisons.
En raison du livre de Dave, les habitants du futur parlent un drôle de langage, et ce n'est qu'à la deux centième page que j'ai enfin découvert qu'il y avait un glossaire pour les mots là. J'ai trouvé que ce langage était bien inventé, et m'a fait sourire à de nombreuses reprises.
Le problème de ce drôle de langage, c'est qu'il y a le soutenu, qui est écrit comme je vous écrit là, et le...SMS. Oui. Les habitants parlent en SMS et en abrégé. Et ça fait mal aux yeux. Je n'ai pas réussi à m'habituer à cette écriture, et c'est ça qui à commencé à m'énerver bien vite.
Ensuite, j'ai eut l'impression que ce monde du futur, était très avancé technologiquement tout en restant dans l'ère de cro-magnon. Ca par contre, j'ai trouvé ça marrant. Et le fait d'introduire des nouvelles créatures comme les motos (qui doivent être supers trop adorables, j'en veux un à noël), était bien aussi.
Mais. L'histoire de cette partie, traine en longueur, et pour aboutir à rien du tout, c'est juste de la déchéance et de la tragédie jusqu'au bout, et je trouve ça stupide. Ok, la dystopie ça donne pas forcément un message d'espoir (du peu de ce que ma soeur en a lu en tout cas), mais bon moi j'aime pas ça et voilà.

Aussi, par contre, je trouve que la relation entre le passé et le futur est vraiment bien joué avec le parallèle entre les deux Carl et tout. 

Après, je pense que moi je n'ai pas été séduite par ce livre, parce que ce n'était absolument pas du tout ce à quoi je m'attendais, et que cette fois ça m'a déçu, qu'ensuite, c'est super longuet pour moi, et que le côté dystopique ne m'a pas botté. Je pense que les fans de dystopie pourraient beaucoup mieux apprécier ce livre que moi, donc même si ma critique est super négative, et que j'ai fini ce livre en lisant à moitié, si vous aimez la dystopie, essayez le quand même.

Ma note : 3/10.

 Jour réussi

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