lundi 20 mai 2013

La cantatrice chauve d'Ionesco


Résumé : Qu'importe que la cantatrice soit chauve puisqu'elle n'existe pas ! Dans cette petite "anti-pièce", première oeuvre dramatique de Ionesco, il n'est fait référence que deux fois à la cantatrice chauve, personnage dont on ne sait rien et qui n'apparaît jamais. Il s'agit bien là d'un Nouveau Théâtre, celui qui donne naissance à des pièces sans héros, sans sacro-sainte division en actes, sans action, sans intrigue, avec en guise de dénouement la quasi-répétition du début, et dont les traditionnelles retrouvailles sont remplacées par une parodie de reconnaissance d'une invraisemblance ahurissante.

Mon avis : Pour le coup je n'ai lu que la Cantatrice chauve que j'avais déjà lu et même critiqué ici. Ca m'a fait du bien de la relire, j'avais pas oublié à quel point c'était absurde, mais pour le coup le revoir encore ça m'a vraiment fait rire. Cette pièce reste ma préférée, et les personnages sont tellement bizarres... On dirait qu'ils se parlent, puis qu'ils oublient ce qu'ils ont dit, et leurs dialogues s'entremêlent dans de la folie pure entre un diner anglais (finalement pas vraiment pris), une histoire de famille Bobby Watson, deux époux qui en fait ne sont pas mariés et tout. Rien que la fin sidère par son absurdité la plus totale.
C'est plaisant et rafraichissant, mais aussi ça surprend. Parce que vraiment, on comprend rien, et à la fois c'est compréhensible. On sait que c'est délirant et on apprécie.
Mon personnage préféré reste néanmoins la pendule, qui semble avoir sa propre vie dans l'histoire et qui est assez étrange.
En tout cas, moi j'adore.
Si je n'ai pas voulu lire la leçon, c'est par choix c'est tout. Je compte le lire après, plus tard.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire