mercredi 25 avril 2012

Evil Genius de Catherine Jinks

Résumé : Adopté à sa naissance, Cadel Piggot montre dès son plus jeune âge des talents de hacker impressionnants. Fasciné par les codes et les systèmes, il épuise petit à petit tous les adultes chargés de son éducation, piratant leur carte bleue, s'infiltrant dans le système informatique de son école pour mettre le chaos dans les notes et les emplois du temps... Désorientés devant les prodiges techniques accomplis par leur fils adoptif, les Piggot se tournent vers un psychologue réputé, Thaddeus Roth, qui a demandé à rencontrer Cadel. Sous le prétexte de le sevrer de son addiction informatique, Thaddeus rencontre Cadel plusieurs fois par semaine.Rapidement, le jeune surdoué comprend que Thaddeus n'est pas là pour l'empêcher de s'adonner à sa passion mais plutôt pour l'y encourager. Engagé par le véritable père de Cadel, il se charge personnellement de mener à bien l'éducation de Cadel pour le meilleur... et pour le pire !

Mon avis : Comment faire une critique de ce livre dont mon avis reste mitigé ? Je m'attendais à mieux. Voilà tout ce que je peux dire. Enfin bref, argumentons.
Déjà, ne croyez pas le résumé. Parce que Cadel a 7 ans pendant quelques pages et après il grandi. D'ailleurs, j'ai trouvé le début un peu trop rapide, et même si dès le début j'avais bien accroché aux descriptions ironiques des personnages, tout de suite je me suis dit "woh, mais qu'est ce qu'ils nous font, ils vont trop vite là, stop !" et je me suis demandé jusqu'où ils allaient aller avant d'aller plus lentement. Jusqu'à la centième page, moment où il l'histoire commence enfin réellement, avec l'université Axis et ces professeurs tous un peu barjots les uns que les autres. Mais, étrangement, je n'ai pu en supporter aucun sauf Alias.
Donc on découvre la vie de Cadel à cette université pour gens méchants comme lui, et on se rend bien compte que ce gamin de treize ans est un super génie, et aussi un type super associal, mais qui reste humain (et c'est ce côté là que j'ai adoré chez lui, parce qu'il reste quand même un enfant dans sa tête, et on s'en rend bien compte). On découvre ses camarades tous plus âgés que lui, et je n'ai pu en supporter aucun, sauf Gazo et peut-être Abraham (parce que son idée de créer des vampires m'a fait rire).
L'histoire se développe donc, les avis de Cadel change, et je me suis demandé "mais bon sang c'est quoi ce délire ?" il y a du suspens, un beau suspens, des belles hypothèses, mais je me doutais déjà de ce qui allait se passer à la fin et je dois avouer que je me suis pas trompée (d'ailleurs c'était une jolie fin pleine de stéréotypes).
Entre temps, nous avons aussi le droit à l'évolution de la relation entre Cadel et une demoiselle nommée Kay-Lee, et je dois avouer, que j'ai adoré cette relation pleine de mathématiques et d'amour, et de mensonge - malheureusement - j'ai trouvé ça vraiment trop mignon, et c'est d'ailleurs ça qui permet à Cadel de rester gentil (pas que j'aime pas les méchants, mais bon.)
 Enfin passons, je trouve que ce livre à des bons points (Cadel, son caractère, l'originalité de l'histoire (bien que ça m'ait rappelé "La grande école du mal et de la ruse" de Mark Waldon sur certains points), Kay-Lee et sa relation avec le héros, Alias et Gazo), mais aussi des points négatifs (ça va trop vite, c'est tiré par les cheveux à certains moments, y a trop de changements, trop de personnages des fois aussi, on se doute de certains trucs), ce pourquoi je ne peux que dire une chose, ce livre est assez moyen.

Anecdote : .....Je l'ai emprunté à la médiathèque <3

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