mercredi 16 avril 2014

Les Chroniques de Gyeon tome 1 : Tempête de Feu de Céline Mancellon


Résumé : Ère de Gyeon - Année du dragon rouge - Pays de Koro Choisir le futur roi, voilà la responsabilité de la princesse Aijee. La jeune femme doit échanger sa liberté contre un époux afin d’assurer la pérennité du trône. Quatre candidats sélectionnés parmi les notables devront la conquérir même si un seul fait battre son cœur : cet homme ténébreux qui l’attire à en oublier la raison. Clans, combats, complots, guerres et amour. Ouvrez la porte du pays des pluies et vivez son histoire.

Mon avis : Bien que cette chronique est pour la Masse Chronique organisé par les Editions Sharon Kena, je possédais déjà le livre, du fait que je l'ai reçu à noël. De fait, cela sentait un peu plus pour moi comme une lecture commune. De toute façon, je pense que ce livre n'aurait pas duré longtemps dans ma PAL. Pour la simple et bonne raison que sa couverture était rouge. ...Non et aussi pour le dessin bien sûr, hein.

De fait, j'ai plus fait attention à la couverture, qu'au quatrième de couverture, de fait, quand j'ai lu le résumé, une fois le livre en main...J'ai un peu déchanté, mais finalement ça allait. Immédiatement, on sent les influences que possèdent l'auteur. Ce livre était écrit comme l'on regarde un k-drama historique. Personnellement, je n'en ai jamais vu en entier, j'ai horreur de ce genre, mais j'en ai déjà traduit donc j'ai un petit peu d'expérience. Les parties de chaque personnage, me faisait l'effet des changements de scène. J'ignore si c'est fait exprès, mais ce n'est pas déplaisant.
De cette façon, l'on découvre les personnages principaux dès le début. On apprend également l'histoire: Aijee, princesse de Koro, est destiné à quatre garçons, qui possèdent chacun une famille servant le royaume. J'ai eut énormément de mal à retenir les noms, et à les différencier, mais cela me fait toujours ça avec les noms à consonance coréens ou chinois. Il y a donc Kyaan, qui bien qu'il ait l'air bourru, m'a semblé aussi amusant. Ensuite, il y a Myun, qui semble énergique et assez vif, l'érudit dont j'ai oublié le nom - je ne suis pas sûr, j'ai peur de me tromper - qui m'a fait un peu sourire du fait que les femmes le rebutent. Puis, pour finir, il y a Chun. Un guerrier mystérieux et ténébreux (c'est le cas de le dire) Elle fini par en choisir un, et ce, sans hésitation. Aijee, jette donc son dévolu sur Chun. Je n'ai pas rejeté son choix, l'appréciant également. Je préférais tout de même Kyaan, ou le cousin de Myun ou de Kyaan (je ne suis plus sûre, tiens) mais c'était mon propre goût.

Dès le début j'ai apprécié l'histoire, mais sans plus. Peut-être parce que ce n'est finalement pas le genre de chose qui m'emballe, mais l'écriture était suffisamment fluide pour m'emballer et me faire continuer. Ce qu'il s'y passait n'était pas non plus ennuyant, donc je dois dire, que, j'ai aimé. Mais ce n'est pas de l'adoration ni de la fascination. J'ai passé un bon moment, voilà tout.
Il y a eut de nombreux rebondissements qui ont su me surprendre, bien que pour certains, je me doutais de certaines choses. Mais le principal twist qui s'est produit, était un véritable étonnement, et ce fut plutôt agréable. L'évolution d'Aijee en joue d'ailleurs, et je dois avouer que j'ai apprécié ce personnage pour sa légereté...Même si parfois elle me paraissait un peu fade, comme si elle ne réagissait pas à certains instants. Mais cela était peut-être dû aux différents points de vue ? Je l'ignore.

Au départ, je me demandais en quoi le livre était "fantastique" mais au fur et à mesure de ma lecture, je me suis rappelée qu'il n'y avait pas forcément de magie dans ce genre. De fait, ce détail qui m'a dérangé au début, a disparu. Bien que j'avoue être plus friande des choses magiques que les capes et épées... (En lecture, cela passa beaucoup moins qu'en visuel).
La fin ne m'a rien fait. Peut-être parce que cela arrive trop vite (ou que j'étais entrain de lire en cours), du coup, même si je l'ai appréciée, et bien, je n'ai rien senti. Si, un peu de tristesse, c'est vrai, parce que bien que brusque (pas tant que ça au final), l'histoire d'amour est mignonne quand même. Un peu simpliste mais suffisante.

En somme c'est un bon livre, mais j'hésite à me procurer le tome 2 lorsqu'il sortira. Ce n'est pas une question que je n'ai pas aimé, vu qu'il a de bons attraits, que c'était intéressant et bien ficelé, mais on va dire que je crois, que même en livre, les histoires touchant sur le monde "coréen" (là pas vraiment) durant l'ancien temps, ne m'emballe guère.

dimanche 9 mars 2014

Le Retour des Phénix tome 3 : Un nouveau Soleil de Marion Obry


Résumé :  Il est mort. Tout est fini. Son monde s'est écroulé. Elle n'a plus rien : ni royaume, ni titre, ni même la volonté de résister. Links, l'entité à laquelle est liée Gabrielle, tente alors de quérir de l'aide sur les autres mondes. Mais si l'envie de se battre ne réapparaît pas, jamais Gabrielle ne pourrait guider les derniers Phénix libres, jamais la prophétie ne pourra s'accomplir.

Mon avis : Après réflexion, je vous conseille de faire attention, certains spoils pourraient se divulguer dans ma chronique sans qu'ils soient prévenu au préalable. 

Quand je pense qu'il y a un an et quelques mois encore, je terminais le tome un, heureuse d'avoir trouvé un roman traitant des phénix, une de mes créatures mythologiques préférés.
Nous voici donc pour ce qui semble être le dernier tome du Retour des Phénix. Je l'ai terminé un peu avec empressement, ma soeur voulant le lire pour le Salon du Livre. En un sens c'est bien, vu que je ne paraissais pas le continuer (peut-être parce que j'ai une sainte horreur des fins....).

Nous retrouvons donc Gabrielle, qui depuis la mort de Chris m'a fait l'effet d'un légume léthargique croisé avec un magnétophone. Les raisons sont compréhensibles, j'ai pas écrit une fanfic sur cet état pour dire que je ne suis pas d'accord avec et que je la trouve stupide. Pourtant, elle m'a tout de même agacé, et je dois même avouer que j'ai soutenu Jennifer à un moment ce qui relève du miracle. Mais, je la comprenais tout de même.
Durant cette léthargie, on se remet un peu dans le bain, se souvenant comme on peut du tome 2 si on est comme moi et qu'on l'a lu il y a presque un an de ça. On découvre aussi le roi Victor, qui est définitivement devenu mon personnage préféré (les autres étant malencontreusement tous morts...), son histoire, son caractère, sa façon d'être, beaucoup de chose m'ont plu chez lui, il est une personne bienveillante et extrèmement fort et plein de volonté, ce qui fait qu'il m'a immédiatement séduite (jusqu'à ce que j'apprenne, qui il avait également séduit, ha, ha, ha....). Puis, durant l'état de légume de l'Impératrice d'Iragond on a aussi le droit à Links. Comment dire...Je la trouve juste pathétique, et à la limite d'une enfant gâtée et capricieuse qui pense que comme elle est similaire à un Dieu c'est elle qu'a toujours raison, que les gens doivent faire ce qu'elle dis sans savoir tout ce qu'il faut savoir, et je la trouve égoïste et méchante. Et aussi stupide. Peut-être parce qu'elle désigne la fille de Gabrielle comme une aberration et que ce genre de réaction me donne envie d' hurler à chaque fois.

Puis, soudain, Gabrielle s'en sors enfin (bizarrement là je ne dirais rien sur comment ça se fait). Et là tout le monde fait la fête parce que l'histoire va pouvoir commencer et qu'on se demande comment ils vont faire pour se débarrasser de tous ces méchants qui débarquent brusquement pour détruire le monde.
On retrouve certains personnages, entre autre Fabrice et Alex, qui m'ont fait sourire mais je crois que c'est tout, Jennifer que j'avais tantôt envie d'éclater la tête contre un mur tantôt envie de soutenir (surtout quand elle dit à Gabrielle qu'elle est assez égoïste). On rencontre les généraux du Roi Victor et j'ai beaucoup aimé la fille et sa technique de combat. Et on retrouve aussi Zania, celle pour qui j'avait crée une hymne empli d'égocentrisme et de narcissisme, défaut qui a causé sa perte. Je dois dire que malgré tout ce que j'ai pu grogner sur elle (enfin je me moquais d'elle), je l'apprécie, elle a un tempérament qui me plais, mais bizarrement elle reste souvent ridicule à mes yeux, ce qui me fait bien rire. Du coup je l'adore comme quelqu'un que j'aurais envie d'embêter.

L'histoire n'avance pas bien vite, contrairement au tome deux, les choses prennent leur temps, et ce n'est pas dérangeant, étant donné que ça ne se passe que du côté de Gabrielle (l'auteur elle même ayant précisé que c'était un parti prix qu'elle avait décidé de prendre et qu'il allait falloir faire avec). Finalement, le plus gros de l'action se passe surtout dans la dernière centaine de pages, et j'ai d'ailleurs été un peu déçu que ça se termine aussi vite, que Lanks ait une telle réaction, mais bizarrement je me disais bien que ça ne pouvais pas être aussi facile, surtout qu'un passage dont Links parle à un moment à l'Impératrice, n’apparaît jamais dans le livre, du coup après en avoir discuter un peu avec l'auteur, il semblerait que ce dernier tome ne le reste peut-être pas.
L'univers est travaillé. Et encore c'est un euphémisme. Tout est prévu, calculé à la seconde près depuis le début (j'ai eut aussi confirmation de l'auteur pour un de mes doutes), et en clair, l'auteur sais parfaitement où elle compte nous emmener. Tout est bien crée, dessiné quelque part, chaque histoire de chaque personnage clés, et les liens entre toute cette masse de personnages. Et ça, c'est un côté très fort de l'histoire, qui fait que je suis sûr que si je relisais les trois tomes à la suite, je découvrirais de nouvelles choses. C'est donc un fait que j'admire particulièrement.

Du coup, le fait qu'il y ait des fautes de frappe, des oublis, le prénom Gabrielle mis au masculin à un moment, c'est légèrement atténuant pour la qualité de l'histoire.

Je terminerais par dire que cette histoire est tout à fait originale et bien, que les personnages ont tous quelque chose de particulier qui fait qu'on les aime ou non, et que du coup l'émotion passe bien (même si je dois l'avouer, le couple principal ne m'a pas toujours fait des frou frou dans le coeur), que l'histoire est tenu de bout en bout avec brio, et qu'il ne me tarde qu'une chose : Savoir enfin les morceaux manquants que détiennent encore Links et Lanks.
J'espère donc que cela arrivera bien vite, et je suis ravie d'avoir découvert cette série.

dimanche 2 mars 2014

L'ange déchu tome 1 : L'hunter de Marion Obry


Résumé : Il fut un temps où le monde vivait dans l'amour de Dieu et sous la protection des Anges. Dans un passé lointain, Lucifer se rebella contre eux avant de créer les Enfers. Lui, l'Ange déchu, engendra de nombreuses lignées de Démons. Aujourd'hui, il prend sa revanche sur l'humanité et sur le Ciel.

Mon avis : J'aurais pu faire une comparaison avec le Retour des Phénix, chose qu'on fait quand on lit un autre livre de l'autre. Mais premièrement les deux sont différents, et secondement, cela faisait trop longtemps que j'avais lu le deux des phénix pour me rappeler exactement comment c'était.

Donc je commence cette critique sans préavis. Je dois déjà dire que la couverture est magnifique, le dessin est juste extraordinaire, et est juste incroyablement cool, m'ayant rappelé le style de dessin de celui qui a fait le manga Rainbow donc j'ai oublié le nom.
L'histoire quant à elle, est particulière. Nous sommes sur je pense, la terre, mais qui est envahi par des démons en tout genre, dangereux, et méchants. Mais de toutes sortes, des wendigos, des vampires, des loups-garous. On apprend également que Dieu a déserté la Terre, ne laissant que les Hunters s'occuper des grands méchants.
Et je dois dire, que l'intrigue peut paraître peu originale, et l'est en fait. Parce que c'est sombre, que ce n'est pas très drôle, que c'est glauque à souhait, et que sans m'effrayer, ça m'a angoissé, parce que moi quand on me parle d'Apocalypse, j'aime pas trop (dans le sens où ça me fait peur).
L'évolution de l'histoire est à la fois aussi prévisible que difficile à dire. Je me doutais d'une chose, bien que je n'étais pas exactement sûr avec certitude, mais j'ai eu raison quand même. [Spoil géant a pas lire surtout : Que Cal soit Gabriel.]

Pour les personnages, je les ai tous plus ou moins appréciés, je ne peux pas dire que je déteste les méchants, juste qu'ils veulent tuer les gentils, ça me rend triste, mais sinon, je les aime bien. Légion est intéressant, Gévaudan est... Pas très important à mes yeux, mais ça passe, Lucifer est glauque, mais de fait est un très bon personnage antagoniste. Lilith est ridicule, et Léviathan est subtil. Pourquoi subtil ? Je ne sais pas, je le trouve subtil.
Pour les gentils, parce que je suis très logique, je finis par eux, j'ai tout simplement adoré Marcus qu'on voit durant trois pages. J'ai aussi beaucoup apprécié Sébastien/an (j'ai un doute soudain sur son nom....), qui a un sale caractère, qui est impulsif est violent, qui donne un nom à son arme, mais qui de fait, avec tous ses attributs, était génial. Cal était tout mignon, et il est celui que j'imagine le plus en fanart, donc je pense que je ne vais pas tarder à le dessiner. Il était assez mystérieux, assez particulier, mais je l'ai beaucoup aimé. Sceza....Oui je l'ai bien aimé, c'est vrai, mais sans plus, peut-être que je ne l'ai pas trouvé assez particulière. Il y avait des passages sympathiques avec elle, mais voilà... Par contre, j'ai adoré Ninon et Dame Alice.

L'écriture était bonne, suffisamment pour retenir mon attention et me faire tourner les pages sans décrocher, et me dire "encore un chapitre", mais il y avait de nombreuses fautes, un peu bêtes en plus, et c'était bien dommage. (exhaussé, halot, etc...)

Mais je dirais que ce premier tome est plutôt intéressant, ne finis pas trop en queue de poisson (quoique), et présente un univers travaillé et qui me donne envie de le suivre.

Anecdote : En le lisant, je lisais parallèlement un autre livre sur les anges et démons (Les portes de l'interdit), de fait, cela me faisais rire de voir les points communs
Il y a pas mal de choses sur le catholicisme, notamment à un moment, où il y a le Confiteor. Cela m'a fait rire, ayant été durant de nombreuses années à la messe...
Pour les anges, et pour Cal aussi (vu qu'il est blond, haha), j'imaginais les Archanges dans le manga les vacances de jésus et bouddha, ce qui donnait un côté délirant au livre :'D
Et, pour Sébastian/en (me souviens pas t_t), j'imaginais Sanzô de Saiyuki à fond :D.

jeudi 27 février 2014

Les portes de l'interdit de F.R Tallis


Résumé : Paul Clément, médecin psychiatre à Paris, part découvrir les pratiques vaudou aux Caraïbes. Les sorciers, appelé « bokor », prétendent pouvoir tirer les morts de leurs tombes pour en faire leurs esclaves, à l’aide de drogues dangereuses. De retour auprès de Charcot, Paul Clément s’intéresse de près aux expériences entre la vie et la mort dont lui parle le neurologue Duchenne, connu pour « réanimer » des patients avec l’électricité. Bientôt, des démons aux visages de gargouille viennent hanter ses tentatives de Near Death Experience, se livrant à des actes impurs et horribles, et lui confèrent un étrange pouvoir…

Mon avis : Avant de commencer réellement mon avis, il y a une chose que j'aimerais bien qu'un jour on m'explique. Pourquoi ce livre est-il dans la collection Grands détectives ? Je sais que Frank Tallis a écrit les Carnets de Max Liebermann qui eux méritent leur place dans cette collection, mais là, je vois pas...Y a pas d'enquête, rien. C'est du fantastique.
Mais bref.
L'histoire parle donc de Paul Clément, de sa damnation à sa rédemption, par un démon malsain et cruel qui le possède suite à une de ses expériences et d'autres choses. C'est assez terrible de se dire qu'il tente de détenir la vérité sur la mort, et qu'il le teste sur lui même. Mais par la suit d'étranges choses se produisent, et même si c'est censé faire peur, je n'ai pas du tout été effrayé, par ces histoires de démons, et de tout cela.
Frank Tallis a su reprendre dans cet ouvrage, des tas de choses de l'époque. Les mouvement spirites, les découvertes scientifiques de ce moment, les rites vaudous, l'apogée de la drogue, Paris qui était tout à fait corrompue, les exorcismes, les choses sur l'enfer, etc.
Du coup, c'était vraiment intéressant, d'en apprendre un peu plus sur tout cela, et de voir comment l'auteur s'en est servi. Mais, ça ne m'a pas terrifié, ni traumatisé (en un sens c'est une chance !).
Paul Clément est un personnage....Pas très intéressant, je dois avouer qu'il ne m'a fait ni chaud ni froid, je l'ai même trouvé assez fade, ce qui était dommage. C'est juste un personnage, voilà voilà. Il a son caractère, mais il est assez banal. Fin. Mais quand le démon commence à le posséder, c'était juste génial. En fait, j'ai adoré le démon, je crois que c'est mon personnage préféré avec la gamine qui apparais à la fin (donc je ne dis rien de plus). Parce qu'il est intéressant, que ce qu'il veut faire est juste cruel, qu'il est bien travaillé, bien bati, et que limite il me faisais de la peine qu'on veuille se débarrasser de lui.
Néanmoins, Paul s'améliore, et même si je ne l'ai toujours pas trouvé intéressant, je l'ai un peu plus apprécié. Par contre, j'ai bien aimé Bazile, qui était doux, assez bienveillant et malin. C'est un personnage qui lui, possédait un attrait particulier à mes yeux. J'avais même peur pour lui.
Ce que j'ai aussi beaucoup apprécié dans l'histoire, c'est l'évolution de la chose, comment le rythme s'accélère, comment la descente en enfers et l'inverse se produit, la question autour de Dieu aussi, qui m'a laissé perplexe car légèrement vraie.
Il y a des questions et des connaissances intéressantes dans ce livre, rythmé par une écriture réellement bonne, et maitrisé (et de ce fait la traduction aussi). En plus, le livre se lit assez rapidement et ne nous ennuie pas.
Un bon livre en somme, avec des bons côtés au niveau de la morale et de la connaissance, mais avec un héros assez plat ce qui est dommage (sauf si c'est l'auteur qui l'a voulu en ce cas...Respect).

Se retenir aux brindilles de Sébastien Fritsch


Résumé : Inséparables, Ariane, Tristan et Matthias ont passé leur enfance à jouer avec leurs peurs. Au milieu des étangs de la Dombes ou dans les pièces vides d’un château oublié, ils cherchaient l’émotion, l’interdit, le danger. Trente ans plus tard, les frayeurs d’Ariane n’ont plus cette saveur plaisante de l’imaginaire : c’est un homme bien réel – un homme qu’elle a aimé – qu’elle fuit maintenant. Car si les enfants font de la peur un jeu, les adultes, eux, savent en faire une arme.

Mon avis :  Se retenir aux brindilles, conte juste l'histoire d'Ariane, une jeune femme en fuite d'un mari inconnu (je ne vais pas faire la remarque sur le fait que le mari soit le seul à ne pas avoir de nom, c'est ma soeur qui m'en a parlé, et j'ai juste confirmé les faits par la suite). Elle emporte avec elle ses enfants, et fini dans son village natal, où elle a toujours vécu. Commence alors son histoire, du présent au passé.
Je dois dire que c'était réellement hallucinant, parce que l'auteur a su créer entièrement la vie d'Ariane. Toute son enfance, ses amours, ses ennemis, tout. J'avais presque l'impression de lire un témoignage ou une autobiographie, c'était vraiment fort. En plus, tout était relié, il n'y avais pas d'incohérences. Bref, c'est le point que j'ai le plus adoré dans ce livre.
Cette histoire est assez triste, faisant un parallèle entre la vie d'enfant et celle d'adulte, et après en avoir discuté avec ma soeur, il est vrai que cette histoire sers de pont pour passer d'un état d'enfant à celui d'adulte, et ce, même si parfois c'est un peu tard. De plus, l'écriture est très bonne, et la plume de l'auteur nous mène par delà les chemins du passé et du présent, et je dois avouer qu'il y a une certaine tension à certains moments qui est très bien gérée notamment dans les cent dernières pages.
C'est une histoire où il ne se passe finalement pas grand chose, mais ce n'est pas si dérangeant, Tristan m'ayant vraiment entrainé avec ces histoires de châteaux hanté, et Matthias étant tout simplement adorable. De plus, j'ai adoré Ariane, même si parfois j'avais envie de la secouer. J'ai adoré ses deux enfants, notamment Enzo, qui bien qu'il est très discret, est justement très intéressant. L'histoire avec Marthe m'a rendu triste. J'ai aimé que les personnages autour d'Ariane tentent de l'aider, sans réellement lui demander le pourquoi du comment parfois. J'ai aimé l'évolution du roman, qui maitrisé, va de plus en plus loin, et dévoile les secrets du château qui m'intriguait, et d'autres choses.
Ce livre est assez dur à certains moments, assez triste, et même si je n'ai pas pleuré, j'ai tout de même souvent ressenti de la peine.
Mais de fait, j'ai beaucoup apprécié ce roman, qui est intéressant, bouleversant, et vraiment très bien construit.

Anecdote : C'est donc ma soeur qui m'a fait découvrir ce livre x)... Et voici sa chronique ! (oui des fois je l'a met, tralala... et d'autres fois pas...)

Le roi se meurt d'Eugène Ionesco


Résumé : MARGUERITE, se dirigeant vers le roi : sire, je dois vous mettre au courant.
MARIE : Non, taisez-vous.
MARGUERITE, à Marie : taisez-vous.
MARIE, au roi : Ce n'est pas vrai ce qu'elle dit.
LE ROI : Au courant de quoi ? qu'est-ce qui n'est pas vrai ? Marie, pourquoi cet air désolé ? que vous arrive-t-il ?
MARGUERITE, au Roi : Sire, on doit vous annoncer que vous allez mourir.
LE MEDECIN : hélas, oui, Majesté.

Mon avis : Bien qu'elle ne sois pas aussi absurde que la pièce de la Cantatrice Chauve, cette pièce était tout de même intéressante. Elle parle là d'un Roi qui, si vieux qu'il est, se met à mourir, non pas parce qu'il l'a décidé, mais limite parce qu'on lui somme.
Je dirais que c'est une pièce très intéressante, parce que le Roi se crois tout puissant à la façon de Louis XIV, il dit que tout ceux à qui il ordonnent, obéissent, et on se rend compte que comme il va mourir ca ne marche plus ce qui est tout à fait étrange. De plus, c'est comme si le Monde entier allait mourir avec lui, et ça aussi c'est tout à fait bizarre, et j'ai eut parfois l'impression que le roi était finalement Dieu (vu que le monde s'écroule s'il meurs)
Ce livre est divisé en deux, d'un côté il y a Marguerite et le Médecin qui veulent aider le roi à mourir, et de l'autre Marie qui soutiens le Roi pour ne pas qu'il meurs. C'est une histoire sur les mourants, qui vont bientôt quitter ce monde, aussi.
C'est intéressant, la déchéance, l'acceptation, tous ces sujets traités dans cette pièce.
Certains passages étaient longs, et j'en ai parfois un peu sauté, néanmoins, j'ai apprécié cette pièce, qui même si elle n'était pas tant absurde, ça ne fait rien. J'ai apprécié la morale et l'écriture. Et c'est ce qui compte.

mercredi 26 février 2014

Fiasco ! Des écrivains en scène par collectif.






Résumé : Jonathan Coe contraint de ramper devant le public d’un studio de télévision pour se soustraire au champ des caméras … Julian Barnes, s’adressant à son éditeur, est incapable de se souvenir du titre de sa seule nouvelle publiée … Rick Moody faisant une lecture dans une librairie où, suite à uneerreur de date sur le programme, sa mère est l’unique auditrice … André Brink , lors d’une soiréelittéraire, peine à discuter avec son éditeur. Finalement, il remarque une femme près du buffet ets’exclame : « mais qui peut bien être cette pauvre femme, là-bas ? « c’est ma femme », répondl’éditeur…


Mon avis : Ce mini livre, est assez sympathique et très court. Il conte des histoires d'écrivains qui se sont ratés, et ont ainsi pu éprouver une légère gêne, une fois dans leur vie.
Je ne connaissais aucun des écrivains, ou tout du moins jamais lu un de seul de leur livre,  néanmoins c'était très intéressant. Certains étaient plus marquants que d'autres, ou plus intéressants, et l'écriture était assez similaire à chaque fois.
La couverture est juste délirante aussi.
Je ne me rappelle plus exactement ce qui est arrivé a qui ou a quoi, mais je dirais que certains m'ont fait un peu de peine où j'ai trouvé ça vraiment abusé quoi. Du coup, j'étais assez contente qu'ils soient reconnus au final (même s'ils ne sont pas à l'abri de choses comme ça).

lundi 24 février 2014

Insaisissable tome 1 : Ne me touche pas de Tahereh Mafi

Résumé : JE SUIS MAUDITE 
J’AI UN DON

JE SUIS UN MONSTRE 
JE SUIS PLUS FORTE QU’UN HOMME

MON TOUCHER EST MORTEL
MON TOUCHER EST POUVOIR

JE VEUX QU’IL ME TOUCHE 
IL NE DOIT PAS M’APPROCHER

JE SUIS LEUR ARME 
JE ME VENGERAI

Mon avis : Ma soeur m'a pressé de lire celui là, parce qu'apparemment dans le tome 1.5 il y a une scène que je dois lui dessiner....De fait me voilà avec l'avis du tome 1. Avant que ma soeur l'achète, j'étais comme elle : J'adorais la couverture. Elle est juste sublime. Et je trouve qu'elle va bien avec l'écriture.

D'ailleurs, le gros point fort de ce livre, est son écriture. Plus que le personnage de Juliette qui est troublant et vraiment puissant, et infiniment vivant, l'écriture est juste sublime. Très vive, très brute, elle est un coulis de poésie armé de phrases toutes plus puissantes les une que les autre. L'écriture était juste géniale. Aussi simple que complexe, ca bercait autant que ça allait droit au coeur, ça émouvait, c'était vraiment fort.

Du coup, Juliette m'a énormement plus, sa naiveté, sa façon de tout compter, sa façon d'évoluer, d'aimer Adam. C'était super beau, et même, j'ai donc adoré son couple avec Adam, et aussi le personnage d'Adam en lui même qui semblait vraiment fort pour avoir subi pleins de choses. J'ai aimé le monde qu'on nous dépeint aussi, dystopique, ca m'a rendu triste, mais du coup cela signifie que ca m'a touché, donc c'est un bon point.
Et j'ai aimé Warner. Parce que c'est une personnage très réaliste, très complexe, et que je n'arrivais pas à le détester, que même si c'était un salaud fini et que des fois j'avais juste envie de l'étrangler, ce n'est pas juste un méchant de passage, il était vraiment travaillé et je pense que je l'aime beaucoup.

Ce qu'il se passe est vraiment vif, les choses vont ni trop vite ni pas assez, du coup on s'ennuie pas, et la fin est intéressante, y reste tout un tas de trucs à découvrir, mais ca avance quand même dans l'intrigue.

L'homme qui sauva le monde et autres sources d'étonnement de Patrick Baud


Résumé : Vous trouverez dans ce livre des histoires qui auraient leur place dans une anthologie du fantastique. Des artefacts mystérieux, des expériences scientifiques que Victor Frankenstein n’aurait pas reniées, des lieux tout droit sortis d’une nouvelle de science-fiction… et même un homme qui sauva le monde sans lever le petit doigt. Mais malgré leur caractère extraordinaire, ces histoires partagent une même qualité : elles sont bel et bien réelles.

Mon avis :Wow. J'adore ce genre de livre, qui parle de ce genre d'histoire, qui sont vraies, qui les liste, les résume, donne envie d'en savoir plus. J'appelle ça des mines d'informations, et c'est le bon terme je pense. Ce livre est juste wow. Déjà la couverture est craquante, vraiment extra, et les vidéos de la personne qui a écrit ce livre sont très intéressantes - parce que j'ai vu les épisodes d'Axolot avant de lire ce livre -.
Bref, ce livre dépeint des faits étranges, mais réellement existants dans le monde. Allant de l'histoire aux syndromes bizarres du cerveau, faisant parfois des espèces de liste général ou des pages plus complètes. Et il y a des choses aussi inquiétantes qu'hallucinantes. J'ai appris pleins de trucs, des choses que je connaissait déjà (le manoir Winchester (merci Ghost Hunt), le syndrome de Capgras, etc), mais ce n'est pas grave, ça m'a fait du bien de les revoir là.
Il y avait vraiment tout un tas de trucs, des canulars avec des fausses fées, des choses horribles, comme l'ile des poupées, le vrai Silent Hill, ou la bombe nucléaire hyper puissante, des trucs vraiment bizarre, comme le livre du diable, les codes à déchiffrer, les épidémies de rire ou de danse, etc.
La mise en page était bien faite, et très intéressante, les illustrations siait avec le livre, l'écriture allait avec le livre, et était suffisamment simple et amusante pour nous intéresser.
Vraiment j'ai beaucoup aimé, et j'aimerais trop avoir une suite, parce que quand je l'ai fini j'étais là "oooh déjà :("

Le garçon des rives de Cathy Ytak et le garçon d'écume de Thomas Scotto


Résumé : Samuel n’a qu’un rêve : se faire ami avec le garçon d’écume. Un jeune de son âge qui ne quitte jamais la péniche de ses parents. Sur son bateau, Sylvain passe sa vie sur les canaux tout en se demandant qui peut bien être ce garçon des rives qui lui fait bonjour de loin. Un roman écrit à quatre mains par Cathy Ytak et Thomas Scotto, deux auteurs phares de la littérature jeunesse.

Mon avis : J'aime vraiment ce système de deux livres en un, de deux histoires qui s'entremêlent. C'est ingénieux, franchement.
Là, on a le droit à l'histoire de deux garçons, l'un est sur un bateau l'autre sur la terre ferme. Ils ont chacun une vie différente, mais chacun est curieux de savoir qui est l'autre. Ces deux petites histoires nous les présentent, nous présentent qui ils sont, comment ils en sont arrivés là. Et se finissent de la même façon, d'une manière qui permet à l'enfant d'imaginer ce qu'il va se produire après, c'est très ouvert.
J'ai préféré le garçon d'écume, parce qu'il y avait un passage vraiment joli sur l'allergie à l'école, et j'ai beaucoup apprécié. Mais le garçon des rives était un garçon plutôt intéressant, surtout par sa famille, et son caractère m'a fait rire.
Les deux écritures étaient sympathiques - et les dédicaces que j'ai eut aussi -. C'est une belle histoire d'amitié, j'aime beaucoup.

Demander l'impossible.com d'Irène Cohen Janca






Résumé : « Soyez réalistes, demandez l’impossible ! » Ce slogan, Antonin le connaît bien, son tonton Max qui a fait Mai-68 le lui a assez répété. Désirer l’impossible avec sa petite copine Léa pour qu’elle ne le largue pas trop vite. Ne désespérer de rien, surtout pas de la vie de la famille qui prend un tour plutôt déprimant depuis que sa sœur a pété les plombs. Rechercher ce qu’on a de commun avec le clochard d’en bas. Demander l’impossible : Antonin lancerait bien ce mot d’ordre sur les réseaux. Alors, dans la nuit éclairée de nos écrans, dans notre solitude partagée, on se mobiliserait pour bâtir un monde moins nul où le seul objectif à atteindre, ce serait notre rêve. Le rêve de chacun. Parce que personne n’a le même rêve…

Mon avis : Comme la plupart des rouergue, ce livre était aussi touchant qu'amusant. Antonin est une personne dynamique, un adolescent à la fleur de l'âge qui vit une histoire en somme normale mais rempli de rebondissements de la vie, qui parfois nous prend de court. Il est plein d'humour, plein de volonté, il a un caractère que j'ai vraiment su apprécier, et il va vivre des choses qui vont le faire grandir d'un seul coup. Des choses familiales. Des choses qu'il va découvrir et qui vont le surprendre.

Cette histoire est une tranche de vie pétillante, et qui donne goût à la vie malgré ce qu'il peut se passer à l'intérieur. J'ai à la fois rit, pleuré et été émue. Parce qu'Antonin veut aider sa soeur Emma de son anorexie, parce que le tonton Max qui est perdu dans un passé révolu m'a fait un peu de peine, parce que le clochard était intriguant, que son histoire en vrai est assez triste bien qu'on se doute de ce qu'il s'est passé, et que sa relation avec Antonin est surprenante, et que j'ai beaucoup aimé. J'ai pas trop aimé la mère d'Antonin, parce que lorsqu'on apprend pourquoi elle est comme ça, j'ai trouvé que...C'était pathétique. Juste ça.

J'aime beaucoup Emma, j'avais envie qu'elle s'accroche, elle me faisait de la peine, autant que le clochard. Je n'ai pas trop aimé Léa bien qu'elle soit bizarre. J'ai adoré l'évolution d'Antonin, sa façon de tout régler parce qu'il ne peux pas faire autrement, parce qu'autour de lui les gens vont mal alors que lui pourrait aller bien. J'ai trouvé que finalement, c'était assez court, on ne savais pas par exemple qui était le professeur Choron, ce qu'est réellement devenu le clochard après, ou quoique ce soit, mais ça me suffit, c'est une tranche de vie, une petite. Mais une qui donne goût à la vie et qui nous fait nous demander l'impossible.

En plus l'écriture est juste trop bien, elle est agréable, pleines de figures de style vraiment belle, j'ai beaucoup aimé ce livre, qui sous fond d'humour, est plus qu'émouvant.

lundi 10 février 2014

A l'école des pages du Roy-Soleil tome 3 : L'autre affaire des poisons d'Arthur Ténor


Résumé : À l'école des pages du Roy-Soleil, on ne s'ennuie jamais ! Et pour cause : les pages de Sa Majesté vivent dans le palais le plus somptueux du monde, au coeur des intrigues de la cour et au plus près de complots machiavéliques. Lors d'une escapade nocturne, Jean de Courçon surprend une inquiétante conversation : deux individus veulent assassiner un haut personnage de la cour du Roi ! N'écoutant que son courage - et sa curiosité - le jeune page suit l'un des comploteurs jusqu'à la boutique d'un apothicaire. Une nouvelle affaire des poisons serait-elle sur le point d'ébranler Versailles ? Mais qui veut empoisonner qui ? Jean doit le découvrir au plus vite. Car, maintenant qu'il a mis son nez dans cette histoire, on cherche à le supprimer, lui aussi !

Mon avis : J’arrive enfin, au dernier tome (tout du moins qui est sorti) de cette série sympathique et fraîche, nous plongeant dans l’univers de Louis XIV. Si j’ai lu celui là maintenant, c’est parce que je viens de terminer La fontainière du Roy, et que j’avais envie de retourner dans les jardins de Versailles, mais du point de vue de Jean de Courçon.
Comme les deux autres tomes, le troisième se lit vite, aussi n’ais-je pas mis beaucoup de temps avant de le terminer.

L’histoire, suis donc de nouveau les aventures de Jean de Courçon, qui cette fois débute avec une escapade nocturne pour défier son rival de toujours au nom assez dur à retenir donc que j’ai déjà oublié. Par ce défi, Jean surprend une personne voulant en empoisonné une autre et c’est là que l’histoire commence, mêlant de nouveaux des personnages ayant réellement existés à des inventions. L’enquête est plutôt prenante, avec des énigmes intéressantes, et j’ai donc beaucoup aimé ce qu’il se passait, espérant qu’il n’arrive rien à Jean. Il y a aussi un peu d’amour dans l’air, et j’ai trouvé cela adorable.

Les personnages m’ont autant plus que précédemment, Jean est un garçon intrépide, et un peu fonce dans le tas tout de même, mais je l’apprécie beaucoup, et sa relation avec Prunelle est vraiment mignonne. Prunelle est d’ailleurs un personnage très fort, malgré son statut de fille, et j’aime comment elle aide Jean dans ce tome là. J’ai apprécié le rival, qui en somme me fait plus rire que m’énerver – leur relation et chamaillerie entre lui et le héros est plutôt amusante -, et Camille, qui est un gascon courageux.
J’ai aimé les autres personnages, que l’on voit plus ou moins, même l’apothicaire, notamment à la fin.

L’écriture était toujours aussi bonne, suffisamment ancré dans l’univers historique, mais suffisamment simple pour être à la portée des jeunes.

C’est un bon livre d’enquête, simple, mais efficace, qui se lit rapidement, avec une bonne idée par derrière. C’est frais et léger, et cela est agréable. J’espère qu’il y aura une suite. 

De l'autre, le chasseur d'Andrea.H.Japp


Résumé : La psychologue Julia Holmer est obèse, aboie plus qu'elle ne parle et vit aux environs de Boston, au milieu d'une multitude de chiens et de chats, dans un mobil home pouilleux. Bénéficiant du programme de protection des témoins, elle a été mise à l'abri de son ex-mari Cordell Taylor-Caedon, cet homme qu'elle a tant aimé dans une autre vie, du temps où elle était la mince et jolie Helen sortie tout droit de la bonne société bostonienne. Ce mari élégant, raffiné qui avait donné un sens à sa vie, a assassiné ses parents avant de disparaître. Définitivement ? Il semble que Cordell, serial killer au double visage, ait recommencé à tuer. Julia, qui s'est infligé la terrible punition de s'enlaidir jour après jour, est contactée par les agents du FBI Dougray Doyle et Esperanza Lorca.

Mon avis : Ce livre m’a été conseillé par Céline Mancellon, et comme j’aime bien quand c’est les auteurs qui me conseillent des livres, j’aime bien le préciser aussi.

L’histoire est plutôt intéressante, avec un sérial killer qui est de retour, ce qui tourne autour, est-ce vraiment lui, est-ce quelqu’un d’autre ? On apprend sa façon de faire, son caractère, mais aussi ce que Julia avait vécu à cause de lui. Les flashbacks s’entremêlent au présent, mais c’est intéressant. Je dois dire que le rythme est bien, on apprend lentement qui a fait le coup, c’est assez tordu, suffisamment pour me faire plaisir, mais j’ai trouvé que l’enquête aurait mérité un peu plus de temps, que ça soit au niveau psychologique avec Julia ou au niveau scientifique. La fin m’a laissé bloquée, je ne sais pas si je l’aime bien ou si je la trouve trop courte, du coup je suis plutôt mitigé. Peut-être que ce livre d’ailleurs était trop court.

Les deux personnages principaux, Helen/Julia et Cordell, sont assez déroutants. Julia est un personnage complexe dont l’évolution est tordue et intéressante, j’aime sa psychologie et ce qu’elle est devenue, j’aime la façon dont elle évolue encore, aussi. Cordell pour le peu qu’on le voit était intéressant, mais je trouve justement qu’on ne le voit pas assez, je ne saurais pas dire si c’est un bon point ou un mal, mais j’aurais aimé en savoir plus sur lui, mais de son point de vue, pas de celui d’Helen. Les autres personnages étaient travaillés également, ce qui rendait la lecture vivante, de fait j’aimais bien comme je détestais l’inspecteur Lorca, qui tantôt m’agaçait, tantôt ça allait. Doyle et son fils étaient plus intéressants.

L’écriture était plutôt bien, efficace, j’ai trouvé.

J’adore les sérials-killers et ce qui tourne autour, ce livre en somme était intéressant, mais sûrement trop rapide, trop court, ça me laisse un peu sur ma faim, je pense. Mais c’était suffisamment tordu et bancal pour me plaire.

Anecdote : Il semblerait y avoir une suite, je m'y intéresserais.  

jeudi 6 février 2014

La fontainière du Roy de Jean Diwo


Résumé : Le 17 août 1661, au château de Vaux-le-Vicomte, le surintendant Fouquet offre une fête éblouissante. Louis XIV est furieux. Il décide la perte de l'insolent mais cette soirée lui donne l'idée de bâtir Versailles. Clémence, la " fontainière du Roy ", est la fille du génie des eaux de cette future merveille. Son père, François de Francine, y crée des fontaines, fait jaillir des cascades, grâce à des travaux titanesques. Il embellit ainsi les jardins dessinés par Le Nôtre. Les amis de Francine, Le Brun, Molière, Racine ou Boileau, baptisent Clémence. Elle devient " Ondine ", depuis qu'on l'a surprise se baignant quasi nue dans le bassin de Saturne. Le parc est son royaume. Elle y grandit en même temps que le fabuleux palais qui éblouira l'Europe. " Ondine " est aussi l'étoile du ballet royal où se mêlent la politique, la guerre, le talent et le génie des artistes. Avec elle, on entre dans les coulisses de la cour, près de Louise de La Vallière, de la Montespan, de Mme de Maintenon. Séductrice, Clémence plaira à Louis XIV. Il sera son protecteur. Dans ce nouveau rendez-vous avec l'Histoire, Jean Diwo, sur les airs du Grand Siècle, nous fait partager la naissance de l'un des monuments les plus visités au monde.

Mon avis : Durant le salon du livre de Besançon en 2012, j'ai rencontré un historien, que l'amie qui m'accompagnait connaissais pour avoir lu certains de ses livres. A cette époque; je n'avais pas lu Aliénor, aussi, je m'intéressais aux romans historiques, genre qui m'étais donc inconnu. Après une discussion sympathique avec l'historien, il s'est trouvé qu'il m'a conseillé celui là, que plus tard, j'ai reçu en swap de Noël grâce à Mylou. Je m'y suis enfin mis.

J'ai deux choses à dire avant de commencer réellement ma critique :
-Louis XIV est mon roi préféré. Pour des raisons assez bêtes, mais notamment pour son goût pour l'art, et Versailles. Après, ce n'est pas une personne que j'aimerais guère peu dans la vraie vie - il se la pêtait un peu trop franchement -.
- J'ai mis vraiment du temps à lire ce roman, mais je n'avais ni le temps, et peut-être pas l'envie, aussi j'ai quasiment mis un mois entier pour le terminer.

Comment dire... Ce n'est pas que je n'ai pas aimé ce livre, il avait de très bons côtés, Clémence était une personne passionnante et intéressante, qui évolue d'une certaine façon, et qui joue les entre deux, avec la cour et ses amis "sous-fifre" (mais pas tant). On découvre autour d'elle des personnages charimastiques, le Roi m'a donc bien plu, même si j'ai plus adoré Madame de Duras, le père de Clémence, La Fontaine et ses amis, et Molière, etc. J'ai beaucoup aimé l'amour entre Jean de Pérelle et Clémence, bien qu'il semblait léger.
L'histoire, sans trop être mouvementé, avait tout de même de bons moments, et si les ellipses étaient nombreuses, c'était assez logique et cela ne dérangeait pas. J'ai réussi à pleurer une fois pour un passage vraiment triste, et superbement décrit, prouvant par la même occasion que l'héroïne de ce roman était crédible et c'était vraiment émouvant. L'évolution était plutôt bonne, l'écriture correspondais à l'époque, sans être trop lourde.

Pourtant, malgré tout, c'était long. Mais long. Certains passages traînaient en longueur, les descriptions n'étaient pas intéressantes pour la plupart - bien que parfois si... cela dépendait -. Il y avait trop de chose qui n'avait rien a voir avec Clémence, et je trouvais parfois le temps long, parce que j'avais l'impression de lire comme un escargot, et c'était des plus frustrants. En plus il se termine en queue de poisson, mais je n'ai pas envie de lire la suite et fin parce que je ne veux pas que Clémence meurt (parce que ça me semble logique de faire cela pour clore un livre historique, non ?).

Néanmoins, c'était un bon livre, et un moment agréable.

Ma note : 3.5/5

Une envie particulière : J'ai envie d'aller voir le château. Très fort. JE VEUX VISITER VERSAILLES MAINTENANT ! BEAUCOUP !
...Et aussi lire le troisième tome de la série de l'école des pages du roy soleil d'Arthur Ténor, ce qui ne saurais tarder :D.

mardi 4 février 2014

Omega tome 1 : Marquée de J.A Curtol


Résumé : Elle est insignifiante, mais elle le fascine. Il est le mal tapi dans l'ombre et pourtant elle lui fait confiance. Lorsque Julien découvre Klarye, il décide qu'elle sera sa proie, mais pas seulement, il l'approchera également comme un homme. Mais dans ce double jeu, le passé et les sentiments vont se mêler et Klarye passera de proie à protégée sans qu'il ne le veuille vraiment… L'amour peut-il vraiment naître d'un double jeu malsain ?

Mon avis : ATTENTION ENORMES GIGA MEGA SPOILERS

Vous voyez, le titre m’a porté à confusion. On ne sais pas dans le résumé ce qu’est Julien, mais moi, j’ai pensé une chose : Que c’était un loup garou. Et comme j’avais envie de lire une histoire de loup-garou, je me suis dit «chouette, j’y jetterais un oeil un jour.». D’autant plus, que le premier tome de l’autre série de l’auteur (Le clan de la nuit) m’avais, sans non plus fasciné, plutôt bien emballé. C’était un bon roman.

Puis, les éditions Sharon Kena et Serena Monterra ont organisé un service presse spécial, ce qui m’a permis de lire ce roman. Je les remercie d’ailleurs, malgré cette grosse déception vraiment inattendue.

Car oui, ce livre m’a déçue. Et comme je l’ai lu sur mon téléphone portable, j’en ai même profité pour retenir les pages qui m’ont le plus marqué en ce sens, malheureusement.
Ainsi, cette critique sera longue, et parsemé de défauts, parce que j’avais de la matière (merci les screens).

Tout commence en Grèce Antique, avec deux personnages qui discutent, et qui oh mon dieu s’insultent de «salop» déjà là j’ai fait «....Ils s’insultaient comme dans notre temps à nous à l’époque ?» et je me doutais que c’était peu crédible. Et quand j’ai lu «vampire» j’ai fait «oooooooh non....» parce que du coup je m’attendais à des loups-garous.
Puis on arrive à Besançon à notre époque, ville que je connais bien, ayant vécu mes trois années de lycée là bas. J’étais donc toute émoustillé de retrouver cette ville que j’adore, et de reconnaître les lieux en ayant envie d’y retourner. Au même moment on découvre Klarye, demoiselle au passé lourd et sombre, qui semble sur la réserve, mais qui en un sens ne semblait avoir strictement de rien particulier. On découvre aussi Julien, le vampire que l’on a rencontré précédemment, et qui semble l’observer pour l’attaquer et la tuer. Pourquoi ? Il me semble que tout de suite on nous dit que son sang chante.
A partir de là, je n’étais pas franchement emballé, mais ça allait, je prévoyais la suite, mais je m’attendais à quelques surprises.

Mais non. Il la rencontre, il la charme, il me semble qu’elle est charmée aussi, il lui efface la mémoire, pleins de trucs se passent en rapport avec son «géniteur» à Julien, à celui qui l’a crée en vampire, donc il efface la mémoire de Klarye, etc. Il se passe pas mal de trucs, mais certaines étaient incohérentes, d’autres des clichés, d’autres des trop bien placés pour être crédibles...
Je vais d’ailleurs faire une liste, de tout ce que j’ai pu noter, tout en tentant de structurer ma chronique en parlant des personnages.

- Je rappelle. Klarye a été violée, et rebute donc le contact avec les hommes (enfin, moi je l’ai imaginé comme ça vu que quand on se fait violer, et que ça ne fait qu’un an, je doute que l’on s’en soit remis aussi rapidement), et semble charmée par Julien, et par Daniel. Qu’elle vient juste de rencontrer. Mouais.
- Julien efface la mémoire par deux fois à Klarye. J’avoue qu’au bout de la troisième fois, il est logique que Klarye soit tout de même attiré par lui, après ce qu’ils ont vécu. Mais on dirait qu’elle oublie quand même son passé sombre et se dévoile à lui, alors que dans la logique, c’est comme si elle le rencontrait pour la première fois.
Néanmoins, j’ai plus appréciée Klarye que Julien, parce qu’elle avait du caractère, elle, au moins. (certains dirons que Julien en a un…. Mais je vais donc expliquer pourquoi je dis ça)
- Un passage m’a agacé. Julien se décrit comme un personnage bipolaire à un moment, du fait qu’il soit un sale type et que cette fille le transforme en rondoudou. Je trouve que c’est dommage d’ailleurs, pourquoi ne reste-t-il pas un sale type ? Pourquoi les méchants vampires deviennent des anges juste en croisant une humaine ? C’est bête ! Il aurait pu me plaire et être suuuuper intéressant, s’il n’était pas devenu comme ça ! D’accord, des fois il agit férocement, des fois il montre son côté sombre, notamment au début. Oui, c’est bien qu’il change, c’est bien qu’il évolue, mais il évolue trop vite j’ai l’impression, et ne donne plus de signe de côté réellement sombre (non, protéger quelqu’un en tuant quelqu’un d’autre ce n’est pas être sombre pour moi, c’est juste…Etre gentil voilà tout)
Mais ce n’est pas ça qui m’a le plus dérangé, en vérité. C’est le fait qu’il fasse référence à «son côté schizophrène». Je tiens au fait que le trouble de la personnalité multiple et la schizophrénie ne sont pas la même chose, qu’un schizophrène n’a généralement pas de double personnalité se manifestant comme des troubles bipolaires, ce sont des voix, ou des hallucinations, mais rien d’autre. Je sais, c’est un détail débile, que je dois être la seule à avoir remarqué, mais j’ai grincé des dents, voilà tout (après, j’avoue que c’est vraiment du chipotage pour le coup….)

- Klarye se fait attaquer. Comme par hasard. Genre à Besançon y a 14 000 agresseurs. Surtout sur le pont Battant... bon c’est vrai que des fois sur le pont Battant y a des gens bizarres, mais quand même...
En plus, à la rigueur, qu’elle se fasse attaquer une fois (a croire qu’elle les attire vu que son passé est sombre à cause d’une agression), je veux bien, ça passe, ça mène de l’action. Mais plus tard dans le livre, ça arrive une seconde fois. ....C’est vrai, je reconnais que c’est dur de trouver de l’action, surtout dans une ville peinarde comme Besançon (si je pouvais j’en ferais des éloges), mais bon deux fois c’est un peu.....Pas crédible...?
- Je ne savais pas qu’il y avait autant de prostitués à Besançon. Des mendiants, oui (surtout devant les Galeries Lafayette), mais des prostitués, non.(Et peut-être que je me trompe après....)
- Je n’ai rien compris aux pouvoirs des vampires. Ce n’est pas expliqué l’exactitude du nombre de leurs pouvoirs. J’avais l’impression que l’auteur leur en rajoutait au fur et à mesure. J’aurais aimé qu’on me les explique plus. Après, j’ai commencé à détailler sur le fait qu’ils étaient parfois aberrants, mais en vérité, cela passage – de ce que j’ai déjà lu en littérature de vampire -. Par contre, il semblerait qu’ils soient assez similaires à ceux de Vampire Diaries (d’après une amie).
- Julien retrouve les agresseurs de Klarye juste grâce à leur odeur, au début j’avais pas compris donc j’ai du relire le passage pour être sûr de pas me tromper et là….. Julien fait Besac – Dijon en 30 minutes. Parce qu’il conduit à 250km/h…..Conduire à 250 km/h sans provoquer d’accident, se faire arrêter, ou défier les lois de la vitesse. Non. Sérieusement. NON !

Je me posais une question sans rapport aussi, qui ne tiens pas que d’Oméga, mais de tous les livres parlant de vampires : Chaque fois, on apprend que les vampires tuent les gens, ok, je veux bien. Mais une chose me chiffonne. Généralement, dans ce genre de livre, il y a un paquet de vampire. ....Si les vampires se nourrissent autant que nous, comment ça se fait que personne ne remarque une énorme (et encore c’est un euphémisme) quantité de disparitions ? C’est une chose illogique.... (mais plutôt amusante)

Sérieusement, ce livre aurait vraiment pu me plaire pour plusieurs raisons : L’histoire en somme a de bons côtés, une bonne idée, assez certes déjà vu et revue, mais tout de même ! La relation entre Julien et Klarye aurait pu être très intéressante également, si les personnages avaient pu être légèrement plus complexe et profond que comme ils sont présentés. (bien que Klarye semble évoluer, ce qui semble une bonne chose)
Je dis ça, parce que je me suis dit, que si l’histoire avait été plus sombre, plus travaillé (parfois j’ai eut l’impression que c’était bâclé, et pourtant, je doute que c’était le but de l’auteur), elle aurait pu vraiment me plaire. C’était vraiment trop mièvre pour moi, trop illogique aussi des fois, et très répétitif également. Klarye a quand même quelques défauts, elle avait un passé pourtant pas mal, pour exploiter le personnage, mais non, y a fallu que ça ne colle pas !
J’avoue que l’idée de Julien, Daniel et Mickael avait un fond d’histoire plutôt pertinent, avec le sang qui chante, la serveuse grecque qu’aimait Julien, tout ça. L’écriture était même suffisamment bonne pour me plaire même si les dialogues m’ont paru très superficiels et inutiles.
Mais, oui, voilà, je n’ai pas aimé. Pourtant, je lirais le tome 2. Pourquoi ? Une phrase du résumé m’a interpellé sur le fait que Julien va devenir mauvais. Peut-être gagnera-t-il mon estime. Peut-être.

Ma note : 2/5 quand même.  Parce qu'il y avait quand même des bonnes choses. Et que j'ai juste chipoté, parce que j'avais envie.
C'était bien, mais mauvais quand même. Voilà tout.

lundi 13 janvier 2014

A visage couvert de P.D James



Résumé : Martingale, la belle propriété des Maxie dans la campagne anglaise, est une bien grande maison et, avec un ari paralysé sur les bras, Mrs. Maxie est soulagée lorsque son amie, la directrice du Refuge St. Mary, lui propose une de ses pensionnaires, Sally Jupp, pour servir à table. Certes, la jeune femme est ce qu'il convient d'appeler une mère célibataire et elle a insisté pour ne pas être séparée de son enfant, mais par ailleurs, elle est si jolie, si reconnaissante, si docile... Jusqu'au jour de la kermesse paroissiale de St. Cedd, qui se déroule à Martingale, et au cours de laquelle Sally, non contente de porter la même robe que Deborah, la fille de la maison, annonce brusquement ses fiançailles avec le " jeune maître ", Stephen Maxie. Le soir même, un meurtre est commis et Adam Dalgliesh, mandé de Scotland Yard car les Maxie sont des gens en vue, va mener à Martingale une des enquêtes les plus troublantes de sa carrière, véritable huis-clos dont lui-même ne sortira _ sentimentalement _ pas tout à fait indemne

Mon avis : Ceci est mon premier essai avec cet auteur, sachant que j’ai quasiment tous les tomes à la suite. Et c’est un peu une déception pour plusieurs raisons.
L’histoire en somme est intéressante, cette torture qui existe entre les personnages, leurs conflits, leurs relations, leur avis vis-à-vis de la morte tout ça, c’est une super bonne idée, c’est bien mené et parfaitement réussi, y a de la profondeur, y a de quoi réfléchir, c’est mystérieux tout ça….. Sauf que moi je n’ai pas accroché, parce que j’ai confondu les personnages, parce que je trouvais qu’il y avait des moments beaucoup trop longuets, parce que c’était lourd à lire. Les personnages en somme étaient tous intéressants parce qu’ils y en a que j’ai réussi à déceler parmi les autres, mais sinon je les ai confondus.

Et surtout, ce qui m’a rendu assez triste, c’est que l’enquêteur n’a rien de particulier, il m’a paru fade, juste très malin, voilà. On voit plus la famille que l’enquêteur, et bien que cela pourrait avoir un côté intéressant, ça n’a pas marché avec moi surtout lorsque l'on sait qu’il va mène d’autres enquêtes par la suite. J’aime quand l’enquêteur a quelque chose de particulier, et là ce n’est strictement pas le cas.

Alors j’ai apprécié le dénouement surprenant, j’ai apprécié l’intrigue tout ça, le meurtre difficile à résoudre, mais j’ai eut vraiment du mal quand même.
Ce qui ne m’empêchera pas de réessayer. 

Le jour du slip par Anne Percin et Je porte la culotte par Thomas Gornet



Résumé : Premier "boomerang" à quatre mains, "Le jour du slip" et "Je porte la culotte" nous permettent de nous glisser dans la peau d'un(e) autre. Dans le texte d'Anne Percin (Le jour du slip), Corinne se réveille affublée d'un zizi et s'aperçoit que tout le monde l'appelle Corentin et a l'air de trouver cela normal... Tandis que Thomas Gornet nous raconte dans "Je porte la culotte", l'effet que ça fait de se retrouver dans la vie de Corinne quand on croit être Corentin ! La journée incroyablement drôle de deux enfants qui se retrouvent projettés dans le genre opposé, à l'âge où les identités masculines et féminines s'affirment, dans la cour de l'école mais aussi dans les attitudes des adultes ! Deux récits hilarants qui jouent à fond le jeu du "recto-verso" et qui posent finement la question des relations entre filles et garçons.

Mon avis : Ces deux livres en parallèle étaient très intéressants, parlant du transgenre, un type d’écrit qui me plait mais pour les enfants. On voit alors ce que c’est de devenir quelqu’un d’autre quand on est petit, on n’a pas les mêmes amis, l’institutrice n’a pas la même réaction, les gens vous voient différemment et tout, et ça peut permettre à  en apprendre plus sur la mixité, sur l’opinion que chaque personne ont inconsciemment ou non sur chaque sexe. C’est mignon, court et rapide, Coco que ça soit une fille ou un garçon est sympathique et rigolo à la fois, très simple pourtant, et j’ai juste trouvé la fin vraiment rapide, je voulais presque qu’il y ait une phrase ou deux de plus.
C’est pour les petits, c’est tout petit, et ça se lit très vite, moi j’ai beaucoup aimé, le principe, l’écriture et ce qui en découle. 

Lombres de China Miéville



Résumé : Par une entrée dérobée, Zanna et Deeba pénètrent dans la ville délirante de Lombres. Ici sont échoués les choses perdues ou cassées de Londres et même quelques-uns de ses habitants, comme Brokkenbroll, le patron des parapluies cassés, ou Hemi, le garçon à moitié fantôme. Lombres, c'est Londres de l'autre côté du miroir, une ville merveilleuse aux charmes étranges qu'un sombre nuage nommé Smog rêve de détruire. Une ville effrayée qui attend un héros...

Mon avis : Je dois dire que le point fort de ce livre, est clairement l’originalité de son univers, et de son histoire. J’avais l’impression de lire un mélange d’Harry Potter, Alice aux Pays des Merveilles et Tim Burton. Un univers loufoque, décalé mais complètement maitrisé en tout point.
Tout commence quand Zanna, l’amie de Deeba reçoit d’étranges signaux qui les mène toutes deux dans un monde clairement parallèle à la ville de Londres : Lombres. C’est le monde où se rejoignent les choses cassés, perdus ou défectueuses, qui de fait viennent y revivre une seconde fois. Ainsi, Zanna découvre qu’elle est la Schwazzy, celle qui doit sauver le monde de Lombres d’un gros nuage polluant du nom du Smog. Je dois avouer franchement que comme ça l’histoire sonne presque banal, mais l’est tout de suite moins, quand on découvre que finalement Zanna n’est pas l’héroïne, que c’est Deeba, quand on rencontre les divers personnages, comme Jones le receveur, Obaday le couturier, Banks le scaphandrier, Hemi le demi-fantôme et pourquoi ils sont ainsi et comment est composé Lombres.

C’est juste hallucinant à quel point cet univers m’a fasciné, à quel point c’était tordu mais à la fois bien droit, que leurs pensées sont raisonnables, que le Smog bien qu’il soit détestable est un méchant très intéressant et en somme tout à fait logique et réaliste – cela ferait presque froid dans le dos d’ailleurs -. Les rues toutes bizarres, les bâtiments en mool, la façon de pensée, tout y est réfléchi et j’ai adoré ce côté-là. J’ai beaucoup aimé les protagonistes d’ailleurs, sauf Zanna que je trouvais fade à mort. Deeba est elle-même très plate, mais beaucoup plus intéressante, et attrayante. Hemi est un personnage aussi très charimastique bien que je me doutais de ses réelles intentions depuis le début. Obaday et Jones étaient juste géniaux, et le Grimoire est un de mes personnages préférés.

J’aime bien comment tout tourne, comment l’intrigue avance, comment un truc commence et en fait non, comment les liens se croisent et recroisent d’une façon ou d’une autre, comment la logique de ce monde se fait et se défait.

L’écriture est attrayante, l’intrigue réserve quelques surprises mais sans plus (j’ai trouvé qu’il était facile de deviner ce qu’il se produit malgré quelques choses imprévus). De plus, malgré le côté délirant de la chose, c’est parfois assez triste parce que l’auteur n’hésite pas à supprimer des personnages.

Pourtant, parfois, je ne sais pas, y avait des moments où je n’accrochais pas, où c’était peut-être longuet, mais où je ne suivais pas trop.

J’aime bien le dénouement, et le pourquoi du comment.

J’ai beaucoup aimé ce livre, notamment à cause de son univers et de la façon dont l’intrigue est construite. 

vendredi 10 janvier 2014

Jane Hunter tome 1 : Passions malsaines de Sharon Kena




Résumé : Jane Hunter est la tueuse numéro un du Maître. Sa mission est très simple : éradiquer les vampires, mais surtout Shadow, l’un des plus terrifiants prédateurs. Expérimentée et possédant une maîtrise d'elle hors du commun, Jane exerce son métier comme une thérapie pour accepter la mort de sa famille. Elle voue sa vie à sa vengeance et à Shadow qu’elle traque sans relâche jusqu’au jour où elle tombe amoureuse d’un inconnu. Une merveilleuse relation née alors, mais elle n'est pas sans surprise. Celui qui incarne l’homme parfait à ses yeux n’est en fait qu’un monstre sanguinaire… un vampire. Comment poursuivre sa relation avec celui qu’elle aime plus que tout alors qu’elle hait tout ce qu’il est ? La vérité sur sa nature est dure à encaisser, mais ses prochaines découvertes le seront encore plus…

Mon avis : Ce livre était dans ma wish pour deux raison : La couverture, et la quatrième de couverture. Je m'attendais à un truc intéressant avec de l'action et une chasseuse suffisamment forte mentalement pour me plaire.
Puis j'ai lu des chroniques, et ce livre est resté dans ma wish, malgré la négativité des chroniques. Sauf que j'ai douté, et que je me suis posé des questions. Aussi, ais-je fait mieux : J'ai lu le livre (en ebook). En entier.

Je vais dire ce que j'en pense point par point, mais méfiez vous, des spoils peuvent guetter.

Déjà l'histoire...Quelle histoire ? Ah si, il y en a une, celle d'une romance plate, sans sentiment mis à part un regard et pouf ils sont amoureux. Jane entre dans un bar, voit Karl et hop l'amour plane et elle se voit même faire des enfants avec lui. Bon pour ce passage j'étais au courant alors je me suis demandé s'il allait y avoir de l'action, quelque chose de croustillant. Non. Pas d'action, sauf des dialogues, des protagonistes qui vont pour s'attaquer et en fait non et en fait si et en fait non.
Jane est la pire girouette jamais vu en ce monde. On l'imagine comme une chasseuse hors pair (elle est la numéro un donc bon), et les seules scènes d'action qu'on a c'est : "elle attrapa le vampire - qui se débat à peine alors que zut un vampire c'est fort bon sang de bon soir, même l'auteur le dit ! - et elle lui enfonça le pieu dans le coeur". Si c'est ça être chasseur de vampires, je crois que je vais faire ça comme métier. D'ailleurs, sa copine tue même deux puissants vampires en si peu de temps, en les embobinant alors que bon sang c'est même dit que les vampires lisent dans les pensées alors comment ils ont pu se faire avoir ?!

Bref, c'est une girouette, parce qu'elle rencontre Karl qui s'avère être Shadow, le vampire qui a tué ses parents, mais elle l'apprend qu'après. Elle le rencontre donc sans connaissance de cause et oh my god c'est l'amour fou, y baisent (je n'appelle pas cela faire l'amour, c'est vulgaire, idiot et cru. J'ai trouvé ça juste dégueulasse plus que romantique, pour moi, une femme qui s'empale sur l'homme, ne fais pas l'amour avec, ils baisent, point.) et le lendemain, elle se pose enfin la question "oh mais tiens donc qui est Karl en fait" et n'apprend rien - elle est chasseuse mais ne sais pas trouver des informations youpiwah ! -. Bref, elle apprend plus tard qu'il est Shadow tente de le tuer, baise avec, puis se dit "je me suis fait eut, il me ment depuis que je le connais (je n'appelle pas ça connaître quelqu'un vu que de toute façon ils n'ont jamais fait connaissance étant donné du fait qu'au moment ou Jane parle de faire connaissance, Shadow préfère baiser, alors peut être que leurs corps se connaissent, mais c'est tout.), donc tente de le tuer, puis abandonne, puis baise avec, puis tente de le tuer, puis baise avec, puis tente de le tuer, puis...

Bref, c'est en gros la seule intrigue du livre, mis à part celle du fait que Jane tombe enceinte (ils sont trop débiles pour se protéger, et Jane est trop idiote pour ne même pas savoir qu'il faut se protéger), et qu'une autre tueuse tente de tuer Shadow mais que ça se règle en trois coups de cuillères à pot. Il n'y a aucune surprise dans l'intrigue, tout est prévisible, et de fait je n'appelle même pas cela une intrigue tellement c'est plat à mort.

Ensuite, les personnages. Ils sont plats. Tous. Jane m'a fait l'effet de quelqu'un qui se faisait passer pour forte et qui en fait n'avait absolument aucun caractère. Elle ne se préoccupe pas du fait qu'elle ne connaisse pas Shadow, elle baise avec et l'aime alors ohlalala c'est magnifique. Et Karl aurait pu être intéressant, sérieusement. Il est censé être un méchant vampire, un vrai, pas du genre à être tout mignon gentil, mais olalala il rencontre Jane alors du coup ben il s'est transformé en bisounours et non non il ne boira plus jamais le sang de vierge ou ne les violera plus allons comment a-t-il pu faire ça ? Il a même la larme facile.
Les autres sont inintéressants et tout aussi fades.

L'écriture est atroce. La syntaxe est moche, les sauts de ligne devant servir pour l'impact sont mal foutus, je ne sais même pas comment c'est écrit tellement c'est mal écrit, c'était fade, plat, vraiment moche à lire. Les tournures ne sont pas intéressantes, les sentiments sont débiles, les scènes de cul sont atroces et stupides mais ça j'en ai déjà parlé.

Et puis franchement, tout est trop facile, il y a des incohérences graves, le mythe du vampire est utilisé au pif "alors là on va dire qu'un tel à ça (la télépathie) mais les autres tu sais pas pourquoi, bah non. Lui il sera puissant parce qu'il sera vieux, mais les autres c'est des lopettes qu'on tue encore plus facilement que des humains, youpi".

Il n'y a rien à sauver dans ce livre, parce que la seule chose qui y est positif, c'est certains dialogues, et c'est tout. Certains bouts de dialogues. Point. Barre.
Je suis donc heureuse de ne pas m'être précipité pour l'acheter en livre.

Note : 0.5/10. Oui, j'ai mis moins qu'Immortel parce qu'Immortel avait au moins un univers beaucoup plus intéressant et original. Même si Immortel était longuet alors que Jane Hunter s'est lu rapidement (mais il faut dire qu'il y a pleeeeiiiiiiins de dialogues.)

Anecdote : Je lirais peut-être la suite un jour de masochisme aïgu.

mardi 7 janvier 2014

Le Seigneur sans visage de Viviane Moore


Résumé : Tir à l’arc et duel au corps à corps sont au nombre des épreuves qui attendent le jeune Michel de Gallardon au château de la Roche-Guyon. Mais son apprentissage de chevalier est tragiquement interrompu par une série de meurtres. Guillaume, le maître des lieux, reste reclus dans son donjon alors que son épouse, la belle Morgane, semble en danger… prêt à tout pour la protéger, Michel fait le serment de percer le secret du seigneur sans visage. Mais la vérité n’est pas toujours belle à voir…

Mon avis : Avant de relire ce livre, je me souvenais de pleins de trucs, donc la vérité essentielle à connaître. Parce que je l'avais étudié, parce que je l'avais adoré, parce que je voulais devenir écuyer après ça, que je voulais aussi une hermine nommée Maiole, bref. J'avais comme seul souvenir l'avoir donc adoré, et sachant que je l'ai égaré, je me le suis racheté, et bien sûr , l'expérience n'a pas été la même, parce que je l'ai lu plus vite mais.

Mais, l'histoire est bien, prenante, d'accord, ça va vite parce que c'est court, d'accord il n'y a pas forcément d'enquête et tout se résous sans avoir le temps de dire "j'ai une preuve", d'accord en fait Michel est un sale gosse, mais j'ai aimé. Parce que c'est bien écrit, parce que Michel sais évoluer, que Maiole pour le peu qu'on la voit est juste adorable, que Guillaume, est un personnage intéressant que j'ai su apprécier sans mal malgré sa grande absence, alors que son frère est un infâme pervers et un idiot fini que j'ai détesté dès le début. J'ai adoré Thomas, j'ai adoré le maître d'armes, Morgane, et même le fou complètement tordu. L'écriture est intéressante et truffé de mots du Moyen Âge que je connaissais ou non.
La vérité qui se cache derrière tous ces meurtres et tout ça est assez triste, et j'ai eut beaucoup de peine pour un personnage. Je m'en souvenais parfaitement, de ce qu'il se passais, mais je ne savais plus qui était l'assassin même s'il a été facile de deviner...

C'est un bon livre pour la jeunesse, sincèrement.

Demandez moi la lune de Sylvie Barret-Lefelle


Résumé : Elle, c'est Catherine Dutilleux, la petite française, gouvernante dans un célèbre palace parisien.
Lui, c'est Matthew Dickinson, le jeune acteur anglais que le cinéma a propulsé au rang de star internationale.
Les destins de ces deux êtres que tout sépare vont se heurter violemment.
Prisonniers volontaires d'un bien étrange contrat, ils vont devoir apprendre à se connaître.
La question se pose alors de savoir qui de la gouvernante trop parfaite ou de la star rebelle joue le plus un rôle.
Mais est-ce trop, pour une étoile, que de demander la lune ?

[J'ai coupé une phrase du résumé, j'ai trouvé que ça spoilait oo]

Mon avis : Il faut savoir que je le veux depuis avant sa sortie, et que je n'ai jamais pu me le procurer avant Noël. Je suis donc super heureuse d'avoir pu le lire !

Au départ, je me disais que c'était une histoire qui ressemble à un harlequin mais en fait c’est trop mignon, et ce n'est pas si harlequin que ça, même si en effet il y a des similitudes (mais c'est une romance, donc ça doit être tout à fait logique). Catherine Dutilleux, vint à devoir s'occuper de la star internationale Matthew Dickinson, un mauvais garçon qui pourtant l'attire dès le premier regard. L'histoire est assez bien menée, je dirais, on nous sors pas des trucs de n'importe où, et il y a une raison pour chaque chose (pourquoi Matthew se comporte comme un sale con, pourquoi Catherine est gouvernante), ça tourne un peu en rond de temps en temps, peut-être parce qu'à un moment les scènes d'amour ont effusés et y en avait beaucoup (même si ce n'est pas un mal au fond). Il y avait quelques petites incohérences dans l’histoire mais c’est léger comme tout (même si tu te poses des questions sur la possibilité de la scène, haha).

L’écriture est simple, parfois j’avais l’impression de lire un truc du genre « Catherine fit ceci. Puis elle fit cela.», des courtes phrases, qui s'enchaînent comme ça, mais il est finalement assez développé et le vocabulaire ne laisse pas à désirer.

Cathie est très forte, et j’ai apprécié son caractère, bien que vers la fin il y a eut un évènement qui m'a donné l'envie de la baffer, j'aime beaucoup le fait qu'elle maintient ses barrières envers et contre tout, qu'elle refuse au tout pour tout de se laisser aller par ses sentiments, et qu'elle lutte contre. Matthew est vraiment génial j’adore son caractère c’est parfois une vraie girouette, mais c’est surtout parce qu'il est très vif on va dire, très brutal et spontané, mais c’est intéressant, c'est un sacré malin, et j'ai adoré sa répartie, ainsi que celle de Catherine. Les autres personnages étaient sympathiques aussi, sauf Jenkins et Still mais bon c’est logique je dirais, et j'ai adoré Amy, parce que ça choque de voir une grand mère parler comme ça (alors qu’en y repensant ma grand mère parle comme ça) et que de toute façon, elle a un super caractère. La relation de Cathie et Matthieu est assez rapide à se déclencher mais n’évolue pas aussi vite que j’aurais pu penser, et cela m’a d’ailleurs beaucoup rassuré (j’avais peur que ça soit trooop rapide en fait...). Par contre, je trouve que certains personnages secondaires passent vraiment au second plan (Cynthia par exemple), je sais pas si c'est une bonne chose ou pas, mais j'ai trouvé ça dommage, des fois.

C’est léger et mignon, c’est prévisible, mais ce n’est pas grave, et s'il y a bien une scène que j'attendais patiemment en étant sûr que l'auteur la ferait forcément (spoil : La scène ou Jenkins foutrait le bazar dans le couple), il y en a une autre qui m'a surprise (spoil : La scène avec Amy qui se fait passer pour malade). Au début j’ai eut du mal mais quand je me suis dit «de toute façon c’est une romance» j’ai compris que ça irait mieux. La fin est assez...Hum, j'ai douté réellement de la réelle réaction des gens présents, et j'ai trouvé ça très gros, mais on va dire que c'est choupinet hein.

En tant que romance, Demandez moi la lune est léger et frais, très agréable à lire, plein de rebondissements divers, bien que parfois trop beau ou trop irréaliste pour être vrai, des évolutions intéressantes, et je dois avouer que je suis tout de même très satisfaite de ma lecture.

Juste un détail pour l'après conclusion : Le texte sur la couverture, n'est pas bien placé dans l'ombre du rocher, mais ceci est du pur perfectionnisme, et aussi parce que quand j'ai regardé la couverture avant de me mettre à le lire, je l'ai remarqué, et j'ai fait : "J'espère vraiment qu'il va me plaire, et que le seul défaut que j'aurais à énoncer sera celui là". Ce ne fut pas le seul, mais je voulais quand même le faire remarquer :D. (en fait, le texte me parais un peu bas =P Mais si ça se trouve mon cerveau a halluciné, et j'ai trop mangé de graphisme en cours.)

lundi 6 janvier 2014

Challenge Mangas

Bon étant donné que mes mangas croupissent et que c'est toujours cool d'avoir des critiques en plus avec les mangas....


Le but est :
d'Acheter 4 mangas par mois 
de Lire 10 mangas par mois. 
Pendant un an.

JANVIER : 
0/4 achetés
0/10 lus

Le médium a perdu ses esprits de Peter Lovesey


Résumé : Trois coups pour oui, un coup pour non... C'est comme ça que les esprits nous parlent. Mais attention ! Il est des médiums qui profitent de ce langage un peu rudimentaire pour se ficher du monde. On voudrait nous faire gober, par exemple, que ce bruit de talons de bottines, c'est la voix de l'oncle Walter, que ce crépitement de castagnettes, c'est une manifestation de l'au-delà. Canailles !... Alors, le Dr Probert a pris ses précautions. La séance de spiritisme qu'il organise sera placée sous haute surveillance scientifique, et le médium soumis à un test infaillible. Draconien. Définitif. Le test de la chaise électrique. Si le médium s'en tire, sa réputation est sauvée. Sinon... il est cuit.

Mon avis : Un bon livre policier que voilà, il n'est pas non plus le meilleur que j'ai lu, mais est assez intéressant. L'histoire est donc celle d'un médium qui est mort assassiné, par d'étranges façons, et toute l'enquête tourne autour de cela. Il y a pas mal de personnages, mais j'ai beaucoup aimé Cribb, qui sais garder son sang froid et qui est plutôt intelligent.
L'enquête était bien, très intéressante même, on apprends pleins de choses, et le résultat finale est presque surprenant même s'il nous fait tourner en bourrique avant. La vérité qui se cache derrière le médium est facile à deviner au final, mais j'ai appris quelques trucs quand même.
L'écriture est simple et efficace et sympathique donc.

Voilà une courte critique, mais c'est un bon livre, avec des évènements intéressants, mais je ne sais pas si je réessaierais cet auteur.

Ever After High tome 1 : Le livre des légendes de Shannon Hale


Résumé : Ever After High est un pensionnat pour les fils et les filles des personnages de contes de fée. Là bas ils apprennent à accomplir leur destinée. Le premier tome s’attarde sur la fille de Blanche Neige et la fille de la Méchante Reine qui sont meilleures amies jusqu’à ce qu’elles doivent choisir entre leur amitié et leur destin.

Mon avis : Raven Queen est la fille de la Méchante Reine et est destinée à devenir ce qu'était sa mère. Mais elle ne le désire pas, étant bien trop gentille pour cela. Apple White, fille de Blanche Neige, désire que son conte ne soit pas gâchée, et de fait va tout faire pour que Raven signe le Livre des Légendes qui scellera leurs destins.

C'est un livre vraiment mignon, quelques fois très stéréotypé, mais ça passe largement. L'histoire est vraiment originale, j'aime beaucoup ce genre de revisite, où les contes ne sont pas ce que l'on croit qu'ils devraient être. Raven est un personnage très drôle, assez maladroite des fois, mais très touchante, et j'étais de tout coeur avec elle. Apple m'a paru légèrement superficielle, et j'ai trouvé horrible qu'elle se moque que Raven n'ait pas le choix. Bien sûr, elle veut l'aider, mais elle n'a pas le choix quoi. Ce mot est banni de leur dictionnaire, je trouve ça trop triste. Du coup j'avais très peur de ce qui allait arriver. Les Royals étaient tous pareils pour moi, sauf peut-être de temps en temps ou Briar était choupi à dormir tout le temps, et où Ashlynn était adorable à parler aux animaux et aux plantes. Dexter était très intéressant, et j'ai trop hâte de le voir évoluer. Pour les Rebels, Maddie était juste géniale. J'ai adoré l'idée qu'elle puisse parler au narrateur, c'était vraiment intéressant et original. Cerise était mignonne comme tout et bien qu'il est facile de deviner ce qu'elle est réellement, ça ne fait rien je l'ai apprécié quand même.

J'ai bien aimé l'intrigue, avec Raven et Apple qui mènent l'enquête, et j'ai aimé la conclusion qui se produit, même si la fin pour Raven est triste, et la toute fin met froid dans le dos, il me tarde d'apprendre que la suite va sortir, en attendant, je me contente du site internet, Ever After High étant un produit comme Monster High.

There's a boy in the girls' bathroom de Louis Sachar


Résumé : Bradley Chalkers IS the oldest kid in the fifth grade. He tells enormous lies. He picks fights with girls. No one likes him—except Carla, the new school counselor. She thinks Bradley is sensitive and generous, and knows that Bradley could change, if only he weren’t afraid to try. But when you feel like the most-hated kid in the whole school, believing in yourself can be the hardest thing in the world. . . .

Mon avis : Il semblerait que j'ai oublié de faire mon avis sur ce livre...

Comment dire...Je l'avais déjà lu en français, et j'ai ainsi pu retrouver des choses que je connaissais déjà. Ce livre, est assez touchant, contant l'histoire de Bradley, terreur du collège, qui découvre l'amitié, le rejet, et pleins de choses diverses, grâce à l'apparition de deux nouvelles personnes à son école : Jeff et la conseillère Carla.
Bradley était un personnage touchant, un peu complexe, un sale morveux qui finalement à bon coeur mais ne crois juste pas en lui ni en les autres et qui se renferme sous une coquille de quelqu'un méchant et d'un méchant invétéré. Mais quand sa réputation s'effrite, il fait preuve d'un grand caractère que j'ai adoré, et j'avais envie de le câliner tout le temps, parce que souvent il me faisait de la peine, surtout à un moment où je me suis identifié à lui. Jeff, est sympathique, c'est juste un gamin comme les autres qui sais pas trop comment s'y prendre avec Bradley, mais je l'ai trouvé plutôt malin. Et Carla, était un personnage juste génial, une très bonne pédagogue, qui s'y prend avec humour, et c'était vraiment tout beau ce qu'elle disait. D'ailleurs sa relation avec Bradley est des plus tendres, et ça m'a fait de la peine à la fin.
En somme, même si c'était en anglais, c'était plutôt rapide et facile à lire, mais l'écriture était reconnaissable. Louis Sachar a un style sympathique, peut-être simple, mais très beau. Et les métaphores qu'il utilisent, les leçons que déploient ce livre, sont juste géniales.

J'avoue avoir pleuré la moitié du livre, mais c'est touchant, tendre et beau, et triste aussi. Et je me suis identifié à certaines choses. J'aime énormément.

dimanche 5 janvier 2014

Récapitulatif des Challenges 2014

Oui. Même si je ne garantis pas pouvoir lire énormément vu mon examen, et ma passion pour le RPG.... Me voici avec les challenges 2014 !


Et oui, encore une fois celui là, où il faut lire 52 livres en un an !


Où il faut dégommer une pal prioritaire choisis par nous... J'ai pris ceux qui ne sortiront jamais de ma PAL pour diverses raisons :

1/ La Sélection tome 2 : L'élite de Kiera Cass
2/ Night School tome 2 de C.J Daugherty
3/ Mort aux cons de Carl Aderhold
4/ Le voyage dans le passé de Stefan Zweig
5/ Le treizième conte de David Setterfield
6/ L'esclave de Carol Berg
7/ Oscar Wilde et le mystère de Reading de Gyles Brandreth
8/ Je tue de Giorgio Faletti
9/ Les portes de l'interdit de F.R Tallis
10/ La dérive des incontinents de Gordon Zola
11/ L'homme aux papillons de David Moitet
12/ Le livre des âmes de Glenn Cooper
13/ Mr Monster de Dan Wells
14/ Les Légendes Arthuriennes de pleins de gens
15/ Kieli tome 2 de Yukako Kabei
16/ La fontainière du Roy de Jean Diwo
17/ Jane Eyre de Charlotte Brontë
18/ Le Bachelier de Jules Vallès
19/ Le manoir tome 2 : Cléa et la porte des fantômes d'Evelyne Brisou-Pellen
20/ Le prince des nuages tome 2 de Christophe Galfard
21/ Sans Adultes tome I : La révolte des Coloriés d'Alexandre Jardin
22/ Brigade des crimes imaginaires de Daniel Kayeri
23/ Vivants d'Isaac Marion
24/ Percy Jackson tome 4 de Rick Riordan
25/ Percy Jackson tome 5 de Rick Riordan
26/ Les chroniques du marais qui pue tome 2 : La grotte du dragon de Paul Stewart
27/ A comme Association tome 4 de Pierre Bottero
28/ Le Cas Jack Spark tome 2 : Automne traqué de Victor Dixen
29/ La prophétie des pierres de Flavia Bujor
30/ La moustache d’Emmanuel Carrère



Je participe pour plus de 30 livres policiers/thrillers n.n l'an dernier j'en avais lu 49 :DD