jeudi 27 février 2014

Les portes de l'interdit de F.R Tallis


Résumé : Paul Clément, médecin psychiatre à Paris, part découvrir les pratiques vaudou aux Caraïbes. Les sorciers, appelé « bokor », prétendent pouvoir tirer les morts de leurs tombes pour en faire leurs esclaves, à l’aide de drogues dangereuses. De retour auprès de Charcot, Paul Clément s’intéresse de près aux expériences entre la vie et la mort dont lui parle le neurologue Duchenne, connu pour « réanimer » des patients avec l’électricité. Bientôt, des démons aux visages de gargouille viennent hanter ses tentatives de Near Death Experience, se livrant à des actes impurs et horribles, et lui confèrent un étrange pouvoir…

Mon avis : Avant de commencer réellement mon avis, il y a une chose que j'aimerais bien qu'un jour on m'explique. Pourquoi ce livre est-il dans la collection Grands détectives ? Je sais que Frank Tallis a écrit les Carnets de Max Liebermann qui eux méritent leur place dans cette collection, mais là, je vois pas...Y a pas d'enquête, rien. C'est du fantastique.
Mais bref.
L'histoire parle donc de Paul Clément, de sa damnation à sa rédemption, par un démon malsain et cruel qui le possède suite à une de ses expériences et d'autres choses. C'est assez terrible de se dire qu'il tente de détenir la vérité sur la mort, et qu'il le teste sur lui même. Mais par la suit d'étranges choses se produisent, et même si c'est censé faire peur, je n'ai pas du tout été effrayé, par ces histoires de démons, et de tout cela.
Frank Tallis a su reprendre dans cet ouvrage, des tas de choses de l'époque. Les mouvement spirites, les découvertes scientifiques de ce moment, les rites vaudous, l'apogée de la drogue, Paris qui était tout à fait corrompue, les exorcismes, les choses sur l'enfer, etc.
Du coup, c'était vraiment intéressant, d'en apprendre un peu plus sur tout cela, et de voir comment l'auteur s'en est servi. Mais, ça ne m'a pas terrifié, ni traumatisé (en un sens c'est une chance !).
Paul Clément est un personnage....Pas très intéressant, je dois avouer qu'il ne m'a fait ni chaud ni froid, je l'ai même trouvé assez fade, ce qui était dommage. C'est juste un personnage, voilà voilà. Il a son caractère, mais il est assez banal. Fin. Mais quand le démon commence à le posséder, c'était juste génial. En fait, j'ai adoré le démon, je crois que c'est mon personnage préféré avec la gamine qui apparais à la fin (donc je ne dis rien de plus). Parce qu'il est intéressant, que ce qu'il veut faire est juste cruel, qu'il est bien travaillé, bien bati, et que limite il me faisais de la peine qu'on veuille se débarrasser de lui.
Néanmoins, Paul s'améliore, et même si je ne l'ai toujours pas trouvé intéressant, je l'ai un peu plus apprécié. Par contre, j'ai bien aimé Bazile, qui était doux, assez bienveillant et malin. C'est un personnage qui lui, possédait un attrait particulier à mes yeux. J'avais même peur pour lui.
Ce que j'ai aussi beaucoup apprécié dans l'histoire, c'est l'évolution de la chose, comment le rythme s'accélère, comment la descente en enfers et l'inverse se produit, la question autour de Dieu aussi, qui m'a laissé perplexe car légèrement vraie.
Il y a des questions et des connaissances intéressantes dans ce livre, rythmé par une écriture réellement bonne, et maitrisé (et de ce fait la traduction aussi). En plus, le livre se lit assez rapidement et ne nous ennuie pas.
Un bon livre en somme, avec des bons côtés au niveau de la morale et de la connaissance, mais avec un héros assez plat ce qui est dommage (sauf si c'est l'auteur qui l'a voulu en ce cas...Respect).

Se retenir aux brindilles de Sébastien Fritsch


Résumé : Inséparables, Ariane, Tristan et Matthias ont passé leur enfance à jouer avec leurs peurs. Au milieu des étangs de la Dombes ou dans les pièces vides d’un château oublié, ils cherchaient l’émotion, l’interdit, le danger. Trente ans plus tard, les frayeurs d’Ariane n’ont plus cette saveur plaisante de l’imaginaire : c’est un homme bien réel – un homme qu’elle a aimé – qu’elle fuit maintenant. Car si les enfants font de la peur un jeu, les adultes, eux, savent en faire une arme.

Mon avis :  Se retenir aux brindilles, conte juste l'histoire d'Ariane, une jeune femme en fuite d'un mari inconnu (je ne vais pas faire la remarque sur le fait que le mari soit le seul à ne pas avoir de nom, c'est ma soeur qui m'en a parlé, et j'ai juste confirmé les faits par la suite). Elle emporte avec elle ses enfants, et fini dans son village natal, où elle a toujours vécu. Commence alors son histoire, du présent au passé.
Je dois dire que c'était réellement hallucinant, parce que l'auteur a su créer entièrement la vie d'Ariane. Toute son enfance, ses amours, ses ennemis, tout. J'avais presque l'impression de lire un témoignage ou une autobiographie, c'était vraiment fort. En plus, tout était relié, il n'y avais pas d'incohérences. Bref, c'est le point que j'ai le plus adoré dans ce livre.
Cette histoire est assez triste, faisant un parallèle entre la vie d'enfant et celle d'adulte, et après en avoir discuté avec ma soeur, il est vrai que cette histoire sers de pont pour passer d'un état d'enfant à celui d'adulte, et ce, même si parfois c'est un peu tard. De plus, l'écriture est très bonne, et la plume de l'auteur nous mène par delà les chemins du passé et du présent, et je dois avouer qu'il y a une certaine tension à certains moments qui est très bien gérée notamment dans les cent dernières pages.
C'est une histoire où il ne se passe finalement pas grand chose, mais ce n'est pas si dérangeant, Tristan m'ayant vraiment entrainé avec ces histoires de châteaux hanté, et Matthias étant tout simplement adorable. De plus, j'ai adoré Ariane, même si parfois j'avais envie de la secouer. J'ai adoré ses deux enfants, notamment Enzo, qui bien qu'il est très discret, est justement très intéressant. L'histoire avec Marthe m'a rendu triste. J'ai aimé que les personnages autour d'Ariane tentent de l'aider, sans réellement lui demander le pourquoi du comment parfois. J'ai aimé l'évolution du roman, qui maitrisé, va de plus en plus loin, et dévoile les secrets du château qui m'intriguait, et d'autres choses.
Ce livre est assez dur à certains moments, assez triste, et même si je n'ai pas pleuré, j'ai tout de même souvent ressenti de la peine.
Mais de fait, j'ai beaucoup apprécié ce roman, qui est intéressant, bouleversant, et vraiment très bien construit.

Anecdote : C'est donc ma soeur qui m'a fait découvrir ce livre x)... Et voici sa chronique ! (oui des fois je l'a met, tralala... et d'autres fois pas...)

Le roi se meurt d'Eugène Ionesco


Résumé : MARGUERITE, se dirigeant vers le roi : sire, je dois vous mettre au courant.
MARIE : Non, taisez-vous.
MARGUERITE, à Marie : taisez-vous.
MARIE, au roi : Ce n'est pas vrai ce qu'elle dit.
LE ROI : Au courant de quoi ? qu'est-ce qui n'est pas vrai ? Marie, pourquoi cet air désolé ? que vous arrive-t-il ?
MARGUERITE, au Roi : Sire, on doit vous annoncer que vous allez mourir.
LE MEDECIN : hélas, oui, Majesté.

Mon avis : Bien qu'elle ne sois pas aussi absurde que la pièce de la Cantatrice Chauve, cette pièce était tout de même intéressante. Elle parle là d'un Roi qui, si vieux qu'il est, se met à mourir, non pas parce qu'il l'a décidé, mais limite parce qu'on lui somme.
Je dirais que c'est une pièce très intéressante, parce que le Roi se crois tout puissant à la façon de Louis XIV, il dit que tout ceux à qui il ordonnent, obéissent, et on se rend compte que comme il va mourir ca ne marche plus ce qui est tout à fait étrange. De plus, c'est comme si le Monde entier allait mourir avec lui, et ça aussi c'est tout à fait bizarre, et j'ai eut parfois l'impression que le roi était finalement Dieu (vu que le monde s'écroule s'il meurs)
Ce livre est divisé en deux, d'un côté il y a Marguerite et le Médecin qui veulent aider le roi à mourir, et de l'autre Marie qui soutiens le Roi pour ne pas qu'il meurs. C'est une histoire sur les mourants, qui vont bientôt quitter ce monde, aussi.
C'est intéressant, la déchéance, l'acceptation, tous ces sujets traités dans cette pièce.
Certains passages étaient longs, et j'en ai parfois un peu sauté, néanmoins, j'ai apprécié cette pièce, qui même si elle n'était pas tant absurde, ça ne fait rien. J'ai apprécié la morale et l'écriture. Et c'est ce qui compte.

mercredi 26 février 2014

Fiasco ! Des écrivains en scène par collectif.






Résumé : Jonathan Coe contraint de ramper devant le public d’un studio de télévision pour se soustraire au champ des caméras … Julian Barnes, s’adressant à son éditeur, est incapable de se souvenir du titre de sa seule nouvelle publiée … Rick Moody faisant une lecture dans une librairie où, suite à uneerreur de date sur le programme, sa mère est l’unique auditrice … André Brink , lors d’une soiréelittéraire, peine à discuter avec son éditeur. Finalement, il remarque une femme près du buffet ets’exclame : « mais qui peut bien être cette pauvre femme, là-bas ? « c’est ma femme », répondl’éditeur…


Mon avis : Ce mini livre, est assez sympathique et très court. Il conte des histoires d'écrivains qui se sont ratés, et ont ainsi pu éprouver une légère gêne, une fois dans leur vie.
Je ne connaissais aucun des écrivains, ou tout du moins jamais lu un de seul de leur livre,  néanmoins c'était très intéressant. Certains étaient plus marquants que d'autres, ou plus intéressants, et l'écriture était assez similaire à chaque fois.
La couverture est juste délirante aussi.
Je ne me rappelle plus exactement ce qui est arrivé a qui ou a quoi, mais je dirais que certains m'ont fait un peu de peine où j'ai trouvé ça vraiment abusé quoi. Du coup, j'étais assez contente qu'ils soient reconnus au final (même s'ils ne sont pas à l'abri de choses comme ça).

lundi 24 février 2014

Insaisissable tome 1 : Ne me touche pas de Tahereh Mafi

Résumé : JE SUIS MAUDITE 
J’AI UN DON

JE SUIS UN MONSTRE 
JE SUIS PLUS FORTE QU’UN HOMME

MON TOUCHER EST MORTEL
MON TOUCHER EST POUVOIR

JE VEUX QU’IL ME TOUCHE 
IL NE DOIT PAS M’APPROCHER

JE SUIS LEUR ARME 
JE ME VENGERAI

Mon avis : Ma soeur m'a pressé de lire celui là, parce qu'apparemment dans le tome 1.5 il y a une scène que je dois lui dessiner....De fait me voilà avec l'avis du tome 1. Avant que ma soeur l'achète, j'étais comme elle : J'adorais la couverture. Elle est juste sublime. Et je trouve qu'elle va bien avec l'écriture.

D'ailleurs, le gros point fort de ce livre, est son écriture. Plus que le personnage de Juliette qui est troublant et vraiment puissant, et infiniment vivant, l'écriture est juste sublime. Très vive, très brute, elle est un coulis de poésie armé de phrases toutes plus puissantes les une que les autre. L'écriture était juste géniale. Aussi simple que complexe, ca bercait autant que ça allait droit au coeur, ça émouvait, c'était vraiment fort.

Du coup, Juliette m'a énormement plus, sa naiveté, sa façon de tout compter, sa façon d'évoluer, d'aimer Adam. C'était super beau, et même, j'ai donc adoré son couple avec Adam, et aussi le personnage d'Adam en lui même qui semblait vraiment fort pour avoir subi pleins de choses. J'ai aimé le monde qu'on nous dépeint aussi, dystopique, ca m'a rendu triste, mais du coup cela signifie que ca m'a touché, donc c'est un bon point.
Et j'ai aimé Warner. Parce que c'est une personnage très réaliste, très complexe, et que je n'arrivais pas à le détester, que même si c'était un salaud fini et que des fois j'avais juste envie de l'étrangler, ce n'est pas juste un méchant de passage, il était vraiment travaillé et je pense que je l'aime beaucoup.

Ce qu'il se passe est vraiment vif, les choses vont ni trop vite ni pas assez, du coup on s'ennuie pas, et la fin est intéressante, y reste tout un tas de trucs à découvrir, mais ca avance quand même dans l'intrigue.

L'homme qui sauva le monde et autres sources d'étonnement de Patrick Baud


Résumé : Vous trouverez dans ce livre des histoires qui auraient leur place dans une anthologie du fantastique. Des artefacts mystérieux, des expériences scientifiques que Victor Frankenstein n’aurait pas reniées, des lieux tout droit sortis d’une nouvelle de science-fiction… et même un homme qui sauva le monde sans lever le petit doigt. Mais malgré leur caractère extraordinaire, ces histoires partagent une même qualité : elles sont bel et bien réelles.

Mon avis :Wow. J'adore ce genre de livre, qui parle de ce genre d'histoire, qui sont vraies, qui les liste, les résume, donne envie d'en savoir plus. J'appelle ça des mines d'informations, et c'est le bon terme je pense. Ce livre est juste wow. Déjà la couverture est craquante, vraiment extra, et les vidéos de la personne qui a écrit ce livre sont très intéressantes - parce que j'ai vu les épisodes d'Axolot avant de lire ce livre -.
Bref, ce livre dépeint des faits étranges, mais réellement existants dans le monde. Allant de l'histoire aux syndromes bizarres du cerveau, faisant parfois des espèces de liste général ou des pages plus complètes. Et il y a des choses aussi inquiétantes qu'hallucinantes. J'ai appris pleins de trucs, des choses que je connaissait déjà (le manoir Winchester (merci Ghost Hunt), le syndrome de Capgras, etc), mais ce n'est pas grave, ça m'a fait du bien de les revoir là.
Il y avait vraiment tout un tas de trucs, des canulars avec des fausses fées, des choses horribles, comme l'ile des poupées, le vrai Silent Hill, ou la bombe nucléaire hyper puissante, des trucs vraiment bizarre, comme le livre du diable, les codes à déchiffrer, les épidémies de rire ou de danse, etc.
La mise en page était bien faite, et très intéressante, les illustrations siait avec le livre, l'écriture allait avec le livre, et était suffisamment simple et amusante pour nous intéresser.
Vraiment j'ai beaucoup aimé, et j'aimerais trop avoir une suite, parce que quand je l'ai fini j'étais là "oooh déjà :("

Le garçon des rives de Cathy Ytak et le garçon d'écume de Thomas Scotto


Résumé : Samuel n’a qu’un rêve : se faire ami avec le garçon d’écume. Un jeune de son âge qui ne quitte jamais la péniche de ses parents. Sur son bateau, Sylvain passe sa vie sur les canaux tout en se demandant qui peut bien être ce garçon des rives qui lui fait bonjour de loin. Un roman écrit à quatre mains par Cathy Ytak et Thomas Scotto, deux auteurs phares de la littérature jeunesse.

Mon avis : J'aime vraiment ce système de deux livres en un, de deux histoires qui s'entremêlent. C'est ingénieux, franchement.
Là, on a le droit à l'histoire de deux garçons, l'un est sur un bateau l'autre sur la terre ferme. Ils ont chacun une vie différente, mais chacun est curieux de savoir qui est l'autre. Ces deux petites histoires nous les présentent, nous présentent qui ils sont, comment ils en sont arrivés là. Et se finissent de la même façon, d'une manière qui permet à l'enfant d'imaginer ce qu'il va se produire après, c'est très ouvert.
J'ai préféré le garçon d'écume, parce qu'il y avait un passage vraiment joli sur l'allergie à l'école, et j'ai beaucoup apprécié. Mais le garçon des rives était un garçon plutôt intéressant, surtout par sa famille, et son caractère m'a fait rire.
Les deux écritures étaient sympathiques - et les dédicaces que j'ai eut aussi -. C'est une belle histoire d'amitié, j'aime beaucoup.

Demander l'impossible.com d'Irène Cohen Janca






Résumé : « Soyez réalistes, demandez l’impossible ! » Ce slogan, Antonin le connaît bien, son tonton Max qui a fait Mai-68 le lui a assez répété. Désirer l’impossible avec sa petite copine Léa pour qu’elle ne le largue pas trop vite. Ne désespérer de rien, surtout pas de la vie de la famille qui prend un tour plutôt déprimant depuis que sa sœur a pété les plombs. Rechercher ce qu’on a de commun avec le clochard d’en bas. Demander l’impossible : Antonin lancerait bien ce mot d’ordre sur les réseaux. Alors, dans la nuit éclairée de nos écrans, dans notre solitude partagée, on se mobiliserait pour bâtir un monde moins nul où le seul objectif à atteindre, ce serait notre rêve. Le rêve de chacun. Parce que personne n’a le même rêve…

Mon avis : Comme la plupart des rouergue, ce livre était aussi touchant qu'amusant. Antonin est une personne dynamique, un adolescent à la fleur de l'âge qui vit une histoire en somme normale mais rempli de rebondissements de la vie, qui parfois nous prend de court. Il est plein d'humour, plein de volonté, il a un caractère que j'ai vraiment su apprécier, et il va vivre des choses qui vont le faire grandir d'un seul coup. Des choses familiales. Des choses qu'il va découvrir et qui vont le surprendre.

Cette histoire est une tranche de vie pétillante, et qui donne goût à la vie malgré ce qu'il peut se passer à l'intérieur. J'ai à la fois rit, pleuré et été émue. Parce qu'Antonin veut aider sa soeur Emma de son anorexie, parce que le tonton Max qui est perdu dans un passé révolu m'a fait un peu de peine, parce que le clochard était intriguant, que son histoire en vrai est assez triste bien qu'on se doute de ce qu'il s'est passé, et que sa relation avec Antonin est surprenante, et que j'ai beaucoup aimé. J'ai pas trop aimé la mère d'Antonin, parce que lorsqu'on apprend pourquoi elle est comme ça, j'ai trouvé que...C'était pathétique. Juste ça.

J'aime beaucoup Emma, j'avais envie qu'elle s'accroche, elle me faisait de la peine, autant que le clochard. Je n'ai pas trop aimé Léa bien qu'elle soit bizarre. J'ai adoré l'évolution d'Antonin, sa façon de tout régler parce qu'il ne peux pas faire autrement, parce qu'autour de lui les gens vont mal alors que lui pourrait aller bien. J'ai trouvé que finalement, c'était assez court, on ne savais pas par exemple qui était le professeur Choron, ce qu'est réellement devenu le clochard après, ou quoique ce soit, mais ça me suffit, c'est une tranche de vie, une petite. Mais une qui donne goût à la vie et qui nous fait nous demander l'impossible.

En plus l'écriture est juste trop bien, elle est agréable, pleines de figures de style vraiment belle, j'ai beaucoup aimé ce livre, qui sous fond d'humour, est plus qu'émouvant.

lundi 10 février 2014

A l'école des pages du Roy-Soleil tome 3 : L'autre affaire des poisons d'Arthur Ténor


Résumé : À l'école des pages du Roy-Soleil, on ne s'ennuie jamais ! Et pour cause : les pages de Sa Majesté vivent dans le palais le plus somptueux du monde, au coeur des intrigues de la cour et au plus près de complots machiavéliques. Lors d'une escapade nocturne, Jean de Courçon surprend une inquiétante conversation : deux individus veulent assassiner un haut personnage de la cour du Roi ! N'écoutant que son courage - et sa curiosité - le jeune page suit l'un des comploteurs jusqu'à la boutique d'un apothicaire. Une nouvelle affaire des poisons serait-elle sur le point d'ébranler Versailles ? Mais qui veut empoisonner qui ? Jean doit le découvrir au plus vite. Car, maintenant qu'il a mis son nez dans cette histoire, on cherche à le supprimer, lui aussi !

Mon avis : J’arrive enfin, au dernier tome (tout du moins qui est sorti) de cette série sympathique et fraîche, nous plongeant dans l’univers de Louis XIV. Si j’ai lu celui là maintenant, c’est parce que je viens de terminer La fontainière du Roy, et que j’avais envie de retourner dans les jardins de Versailles, mais du point de vue de Jean de Courçon.
Comme les deux autres tomes, le troisième se lit vite, aussi n’ais-je pas mis beaucoup de temps avant de le terminer.

L’histoire, suis donc de nouveau les aventures de Jean de Courçon, qui cette fois débute avec une escapade nocturne pour défier son rival de toujours au nom assez dur à retenir donc que j’ai déjà oublié. Par ce défi, Jean surprend une personne voulant en empoisonné une autre et c’est là que l’histoire commence, mêlant de nouveaux des personnages ayant réellement existés à des inventions. L’enquête est plutôt prenante, avec des énigmes intéressantes, et j’ai donc beaucoup aimé ce qu’il se passait, espérant qu’il n’arrive rien à Jean. Il y a aussi un peu d’amour dans l’air, et j’ai trouvé cela adorable.

Les personnages m’ont autant plus que précédemment, Jean est un garçon intrépide, et un peu fonce dans le tas tout de même, mais je l’apprécie beaucoup, et sa relation avec Prunelle est vraiment mignonne. Prunelle est d’ailleurs un personnage très fort, malgré son statut de fille, et j’aime comment elle aide Jean dans ce tome là. J’ai apprécié le rival, qui en somme me fait plus rire que m’énerver – leur relation et chamaillerie entre lui et le héros est plutôt amusante -, et Camille, qui est un gascon courageux.
J’ai aimé les autres personnages, que l’on voit plus ou moins, même l’apothicaire, notamment à la fin.

L’écriture était toujours aussi bonne, suffisamment ancré dans l’univers historique, mais suffisamment simple pour être à la portée des jeunes.

C’est un bon livre d’enquête, simple, mais efficace, qui se lit rapidement, avec une bonne idée par derrière. C’est frais et léger, et cela est agréable. J’espère qu’il y aura une suite. 

De l'autre, le chasseur d'Andrea.H.Japp


Résumé : La psychologue Julia Holmer est obèse, aboie plus qu'elle ne parle et vit aux environs de Boston, au milieu d'une multitude de chiens et de chats, dans un mobil home pouilleux. Bénéficiant du programme de protection des témoins, elle a été mise à l'abri de son ex-mari Cordell Taylor-Caedon, cet homme qu'elle a tant aimé dans une autre vie, du temps où elle était la mince et jolie Helen sortie tout droit de la bonne société bostonienne. Ce mari élégant, raffiné qui avait donné un sens à sa vie, a assassiné ses parents avant de disparaître. Définitivement ? Il semble que Cordell, serial killer au double visage, ait recommencé à tuer. Julia, qui s'est infligé la terrible punition de s'enlaidir jour après jour, est contactée par les agents du FBI Dougray Doyle et Esperanza Lorca.

Mon avis : Ce livre m’a été conseillé par Céline Mancellon, et comme j’aime bien quand c’est les auteurs qui me conseillent des livres, j’aime bien le préciser aussi.

L’histoire est plutôt intéressante, avec un sérial killer qui est de retour, ce qui tourne autour, est-ce vraiment lui, est-ce quelqu’un d’autre ? On apprend sa façon de faire, son caractère, mais aussi ce que Julia avait vécu à cause de lui. Les flashbacks s’entremêlent au présent, mais c’est intéressant. Je dois dire que le rythme est bien, on apprend lentement qui a fait le coup, c’est assez tordu, suffisamment pour me faire plaisir, mais j’ai trouvé que l’enquête aurait mérité un peu plus de temps, que ça soit au niveau psychologique avec Julia ou au niveau scientifique. La fin m’a laissé bloquée, je ne sais pas si je l’aime bien ou si je la trouve trop courte, du coup je suis plutôt mitigé. Peut-être que ce livre d’ailleurs était trop court.

Les deux personnages principaux, Helen/Julia et Cordell, sont assez déroutants. Julia est un personnage complexe dont l’évolution est tordue et intéressante, j’aime sa psychologie et ce qu’elle est devenue, j’aime la façon dont elle évolue encore, aussi. Cordell pour le peu qu’on le voit était intéressant, mais je trouve justement qu’on ne le voit pas assez, je ne saurais pas dire si c’est un bon point ou un mal, mais j’aurais aimé en savoir plus sur lui, mais de son point de vue, pas de celui d’Helen. Les autres personnages étaient travaillés également, ce qui rendait la lecture vivante, de fait j’aimais bien comme je détestais l’inspecteur Lorca, qui tantôt m’agaçait, tantôt ça allait. Doyle et son fils étaient plus intéressants.

L’écriture était plutôt bien, efficace, j’ai trouvé.

J’adore les sérials-killers et ce qui tourne autour, ce livre en somme était intéressant, mais sûrement trop rapide, trop court, ça me laisse un peu sur ma faim, je pense. Mais c’était suffisamment tordu et bancal pour me plaire.

Anecdote : Il semblerait y avoir une suite, je m'y intéresserais.  

jeudi 6 février 2014

La fontainière du Roy de Jean Diwo


Résumé : Le 17 août 1661, au château de Vaux-le-Vicomte, le surintendant Fouquet offre une fête éblouissante. Louis XIV est furieux. Il décide la perte de l'insolent mais cette soirée lui donne l'idée de bâtir Versailles. Clémence, la " fontainière du Roy ", est la fille du génie des eaux de cette future merveille. Son père, François de Francine, y crée des fontaines, fait jaillir des cascades, grâce à des travaux titanesques. Il embellit ainsi les jardins dessinés par Le Nôtre. Les amis de Francine, Le Brun, Molière, Racine ou Boileau, baptisent Clémence. Elle devient " Ondine ", depuis qu'on l'a surprise se baignant quasi nue dans le bassin de Saturne. Le parc est son royaume. Elle y grandit en même temps que le fabuleux palais qui éblouira l'Europe. " Ondine " est aussi l'étoile du ballet royal où se mêlent la politique, la guerre, le talent et le génie des artistes. Avec elle, on entre dans les coulisses de la cour, près de Louise de La Vallière, de la Montespan, de Mme de Maintenon. Séductrice, Clémence plaira à Louis XIV. Il sera son protecteur. Dans ce nouveau rendez-vous avec l'Histoire, Jean Diwo, sur les airs du Grand Siècle, nous fait partager la naissance de l'un des monuments les plus visités au monde.

Mon avis : Durant le salon du livre de Besançon en 2012, j'ai rencontré un historien, que l'amie qui m'accompagnait connaissais pour avoir lu certains de ses livres. A cette époque; je n'avais pas lu Aliénor, aussi, je m'intéressais aux romans historiques, genre qui m'étais donc inconnu. Après une discussion sympathique avec l'historien, il s'est trouvé qu'il m'a conseillé celui là, que plus tard, j'ai reçu en swap de Noël grâce à Mylou. Je m'y suis enfin mis.

J'ai deux choses à dire avant de commencer réellement ma critique :
-Louis XIV est mon roi préféré. Pour des raisons assez bêtes, mais notamment pour son goût pour l'art, et Versailles. Après, ce n'est pas une personne que j'aimerais guère peu dans la vraie vie - il se la pêtait un peu trop franchement -.
- J'ai mis vraiment du temps à lire ce roman, mais je n'avais ni le temps, et peut-être pas l'envie, aussi j'ai quasiment mis un mois entier pour le terminer.

Comment dire... Ce n'est pas que je n'ai pas aimé ce livre, il avait de très bons côtés, Clémence était une personne passionnante et intéressante, qui évolue d'une certaine façon, et qui joue les entre deux, avec la cour et ses amis "sous-fifre" (mais pas tant). On découvre autour d'elle des personnages charimastiques, le Roi m'a donc bien plu, même si j'ai plus adoré Madame de Duras, le père de Clémence, La Fontaine et ses amis, et Molière, etc. J'ai beaucoup aimé l'amour entre Jean de Pérelle et Clémence, bien qu'il semblait léger.
L'histoire, sans trop être mouvementé, avait tout de même de bons moments, et si les ellipses étaient nombreuses, c'était assez logique et cela ne dérangeait pas. J'ai réussi à pleurer une fois pour un passage vraiment triste, et superbement décrit, prouvant par la même occasion que l'héroïne de ce roman était crédible et c'était vraiment émouvant. L'évolution était plutôt bonne, l'écriture correspondais à l'époque, sans être trop lourde.

Pourtant, malgré tout, c'était long. Mais long. Certains passages traînaient en longueur, les descriptions n'étaient pas intéressantes pour la plupart - bien que parfois si... cela dépendait -. Il y avait trop de chose qui n'avait rien a voir avec Clémence, et je trouvais parfois le temps long, parce que j'avais l'impression de lire comme un escargot, et c'était des plus frustrants. En plus il se termine en queue de poisson, mais je n'ai pas envie de lire la suite et fin parce que je ne veux pas que Clémence meurt (parce que ça me semble logique de faire cela pour clore un livre historique, non ?).

Néanmoins, c'était un bon livre, et un moment agréable.

Ma note : 3.5/5

Une envie particulière : J'ai envie d'aller voir le château. Très fort. JE VEUX VISITER VERSAILLES MAINTENANT ! BEAUCOUP !
...Et aussi lire le troisième tome de la série de l'école des pages du roy soleil d'Arthur Ténor, ce qui ne saurais tarder :D.

mardi 4 février 2014

Omega tome 1 : Marquée de J.A Curtol


Résumé : Elle est insignifiante, mais elle le fascine. Il est le mal tapi dans l'ombre et pourtant elle lui fait confiance. Lorsque Julien découvre Klarye, il décide qu'elle sera sa proie, mais pas seulement, il l'approchera également comme un homme. Mais dans ce double jeu, le passé et les sentiments vont se mêler et Klarye passera de proie à protégée sans qu'il ne le veuille vraiment… L'amour peut-il vraiment naître d'un double jeu malsain ?

Mon avis : ATTENTION ENORMES GIGA MEGA SPOILERS

Vous voyez, le titre m’a porté à confusion. On ne sais pas dans le résumé ce qu’est Julien, mais moi, j’ai pensé une chose : Que c’était un loup garou. Et comme j’avais envie de lire une histoire de loup-garou, je me suis dit «chouette, j’y jetterais un oeil un jour.». D’autant plus, que le premier tome de l’autre série de l’auteur (Le clan de la nuit) m’avais, sans non plus fasciné, plutôt bien emballé. C’était un bon roman.

Puis, les éditions Sharon Kena et Serena Monterra ont organisé un service presse spécial, ce qui m’a permis de lire ce roman. Je les remercie d’ailleurs, malgré cette grosse déception vraiment inattendue.

Car oui, ce livre m’a déçue. Et comme je l’ai lu sur mon téléphone portable, j’en ai même profité pour retenir les pages qui m’ont le plus marqué en ce sens, malheureusement.
Ainsi, cette critique sera longue, et parsemé de défauts, parce que j’avais de la matière (merci les screens).

Tout commence en Grèce Antique, avec deux personnages qui discutent, et qui oh mon dieu s’insultent de «salop» déjà là j’ai fait «....Ils s’insultaient comme dans notre temps à nous à l’époque ?» et je me doutais que c’était peu crédible. Et quand j’ai lu «vampire» j’ai fait «oooooooh non....» parce que du coup je m’attendais à des loups-garous.
Puis on arrive à Besançon à notre époque, ville que je connais bien, ayant vécu mes trois années de lycée là bas. J’étais donc toute émoustillé de retrouver cette ville que j’adore, et de reconnaître les lieux en ayant envie d’y retourner. Au même moment on découvre Klarye, demoiselle au passé lourd et sombre, qui semble sur la réserve, mais qui en un sens ne semblait avoir strictement de rien particulier. On découvre aussi Julien, le vampire que l’on a rencontré précédemment, et qui semble l’observer pour l’attaquer et la tuer. Pourquoi ? Il me semble que tout de suite on nous dit que son sang chante.
A partir de là, je n’étais pas franchement emballé, mais ça allait, je prévoyais la suite, mais je m’attendais à quelques surprises.

Mais non. Il la rencontre, il la charme, il me semble qu’elle est charmée aussi, il lui efface la mémoire, pleins de trucs se passent en rapport avec son «géniteur» à Julien, à celui qui l’a crée en vampire, donc il efface la mémoire de Klarye, etc. Il se passe pas mal de trucs, mais certaines étaient incohérentes, d’autres des clichés, d’autres des trop bien placés pour être crédibles...
Je vais d’ailleurs faire une liste, de tout ce que j’ai pu noter, tout en tentant de structurer ma chronique en parlant des personnages.

- Je rappelle. Klarye a été violée, et rebute donc le contact avec les hommes (enfin, moi je l’ai imaginé comme ça vu que quand on se fait violer, et que ça ne fait qu’un an, je doute que l’on s’en soit remis aussi rapidement), et semble charmée par Julien, et par Daniel. Qu’elle vient juste de rencontrer. Mouais.
- Julien efface la mémoire par deux fois à Klarye. J’avoue qu’au bout de la troisième fois, il est logique que Klarye soit tout de même attiré par lui, après ce qu’ils ont vécu. Mais on dirait qu’elle oublie quand même son passé sombre et se dévoile à lui, alors que dans la logique, c’est comme si elle le rencontrait pour la première fois.
Néanmoins, j’ai plus appréciée Klarye que Julien, parce qu’elle avait du caractère, elle, au moins. (certains dirons que Julien en a un…. Mais je vais donc expliquer pourquoi je dis ça)
- Un passage m’a agacé. Julien se décrit comme un personnage bipolaire à un moment, du fait qu’il soit un sale type et que cette fille le transforme en rondoudou. Je trouve que c’est dommage d’ailleurs, pourquoi ne reste-t-il pas un sale type ? Pourquoi les méchants vampires deviennent des anges juste en croisant une humaine ? C’est bête ! Il aurait pu me plaire et être suuuuper intéressant, s’il n’était pas devenu comme ça ! D’accord, des fois il agit férocement, des fois il montre son côté sombre, notamment au début. Oui, c’est bien qu’il change, c’est bien qu’il évolue, mais il évolue trop vite j’ai l’impression, et ne donne plus de signe de côté réellement sombre (non, protéger quelqu’un en tuant quelqu’un d’autre ce n’est pas être sombre pour moi, c’est juste…Etre gentil voilà tout)
Mais ce n’est pas ça qui m’a le plus dérangé, en vérité. C’est le fait qu’il fasse référence à «son côté schizophrène». Je tiens au fait que le trouble de la personnalité multiple et la schizophrénie ne sont pas la même chose, qu’un schizophrène n’a généralement pas de double personnalité se manifestant comme des troubles bipolaires, ce sont des voix, ou des hallucinations, mais rien d’autre. Je sais, c’est un détail débile, que je dois être la seule à avoir remarqué, mais j’ai grincé des dents, voilà tout (après, j’avoue que c’est vraiment du chipotage pour le coup….)

- Klarye se fait attaquer. Comme par hasard. Genre à Besançon y a 14 000 agresseurs. Surtout sur le pont Battant... bon c’est vrai que des fois sur le pont Battant y a des gens bizarres, mais quand même...
En plus, à la rigueur, qu’elle se fasse attaquer une fois (a croire qu’elle les attire vu que son passé est sombre à cause d’une agression), je veux bien, ça passe, ça mène de l’action. Mais plus tard dans le livre, ça arrive une seconde fois. ....C’est vrai, je reconnais que c’est dur de trouver de l’action, surtout dans une ville peinarde comme Besançon (si je pouvais j’en ferais des éloges), mais bon deux fois c’est un peu.....Pas crédible...?
- Je ne savais pas qu’il y avait autant de prostitués à Besançon. Des mendiants, oui (surtout devant les Galeries Lafayette), mais des prostitués, non.(Et peut-être que je me trompe après....)
- Je n’ai rien compris aux pouvoirs des vampires. Ce n’est pas expliqué l’exactitude du nombre de leurs pouvoirs. J’avais l’impression que l’auteur leur en rajoutait au fur et à mesure. J’aurais aimé qu’on me les explique plus. Après, j’ai commencé à détailler sur le fait qu’ils étaient parfois aberrants, mais en vérité, cela passage – de ce que j’ai déjà lu en littérature de vampire -. Par contre, il semblerait qu’ils soient assez similaires à ceux de Vampire Diaries (d’après une amie).
- Julien retrouve les agresseurs de Klarye juste grâce à leur odeur, au début j’avais pas compris donc j’ai du relire le passage pour être sûr de pas me tromper et là….. Julien fait Besac – Dijon en 30 minutes. Parce qu’il conduit à 250km/h…..Conduire à 250 km/h sans provoquer d’accident, se faire arrêter, ou défier les lois de la vitesse. Non. Sérieusement. NON !

Je me posais une question sans rapport aussi, qui ne tiens pas que d’Oméga, mais de tous les livres parlant de vampires : Chaque fois, on apprend que les vampires tuent les gens, ok, je veux bien. Mais une chose me chiffonne. Généralement, dans ce genre de livre, il y a un paquet de vampire. ....Si les vampires se nourrissent autant que nous, comment ça se fait que personne ne remarque une énorme (et encore c’est un euphémisme) quantité de disparitions ? C’est une chose illogique.... (mais plutôt amusante)

Sérieusement, ce livre aurait vraiment pu me plaire pour plusieurs raisons : L’histoire en somme a de bons côtés, une bonne idée, assez certes déjà vu et revue, mais tout de même ! La relation entre Julien et Klarye aurait pu être très intéressante également, si les personnages avaient pu être légèrement plus complexe et profond que comme ils sont présentés. (bien que Klarye semble évoluer, ce qui semble une bonne chose)
Je dis ça, parce que je me suis dit, que si l’histoire avait été plus sombre, plus travaillé (parfois j’ai eut l’impression que c’était bâclé, et pourtant, je doute que c’était le but de l’auteur), elle aurait pu vraiment me plaire. C’était vraiment trop mièvre pour moi, trop illogique aussi des fois, et très répétitif également. Klarye a quand même quelques défauts, elle avait un passé pourtant pas mal, pour exploiter le personnage, mais non, y a fallu que ça ne colle pas !
J’avoue que l’idée de Julien, Daniel et Mickael avait un fond d’histoire plutôt pertinent, avec le sang qui chante, la serveuse grecque qu’aimait Julien, tout ça. L’écriture était même suffisamment bonne pour me plaire même si les dialogues m’ont paru très superficiels et inutiles.
Mais, oui, voilà, je n’ai pas aimé. Pourtant, je lirais le tome 2. Pourquoi ? Une phrase du résumé m’a interpellé sur le fait que Julien va devenir mauvais. Peut-être gagnera-t-il mon estime. Peut-être.

Ma note : 2/5 quand même.  Parce qu'il y avait quand même des bonnes choses. Et que j'ai juste chipoté, parce que j'avais envie.
C'était bien, mais mauvais quand même. Voilà tout.