lundi 24 septembre 2012

L'homme à l'envers de Fred Vargas


Résumé : Laisser les loups vivre en liberté dans le Mercantour, c'était une belle idée, dans l'air du temps. Mais ce n'était pas celle des bergers et, quelques mois plus tard, la révolte gronde. Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis autour du village de Saint-Victor ? Les superstitions resurgissent, un bruit se propage : ce n'est pas une bête, c'est un loup-garou... Lorsqu'une éleveuse est retrouvée égorgée dans sa bergerie, la rumeur tourne à la psychose. À Paris, le commissaire Adamsberg guette les nouvelles de la Bête du Mercantour : Comme des tisons, mon gars, comme des tisons ça fait, les yeux du loup, la nuit.

Mon avis : Si j’aime le style de Vargas, particulier et « évasif » et donc tout semble lié, il arrive parfois que certains personnages ne me charment pas particulièrement.
L’histoire de ce livre était plutôt bien tourné et bien tombé : Un supposé-loup qui fait des massacres tout autour de lui, allant jusqu’à ne pas s’arrêter aux animaux, mais passé aussi aux humains.
Là, Camille Forestier que l’on retrouve dans certains autres ouvrages de l’auteur, fait son apparition avec deux personnes et mène l’enquête. C’est bien mignon, mais la fille là, elle a rien de particulier – si ce n’est que les deux métiers qu’elle pratique ont aucun rapport -, et elle est pas trop intéressant en gros. Une fille normale.

Alors que Soliman et Le Veilleux sont vraiment hors du commun, et détonent dans le paysage. Aussi, L’homme à l’envers ne fera sûrement pas partie de mes Vargas préférés, parce que Camille reste le véritable personnage principal, et qu’elle m’a légèrement ennuyée.
Les deux autres m’ont beaucoup plus plu, et la présence d’Adamsberg me faisait également grand plaisir ! Donc finalement ça a quand même remonté la barre

Et puis, je n’ai pas su résister au charme inconditionnel de cette écriture que je reconnaîtrais entre mille. Je ne saurais pas trouvé les mots exacts, mais on dirait à chaque fois que les personnages se comprennent sans avoir réellement besoin de se connaître, et se parle d’une façon à la fois réaliste et à la fois non. Ca change vraiment des policiers et ça m’enchante à chaque fois.

De plus, même si j’avais fini par deviner qui étais le coupable, on ne s’y attends pas vraiment, et on découvre avec surprise – ou non – la vérité. Et là encore, c’est un coupable dans le même style que d’habitude, mais ce n’est pas un reproche non, c’est intéressant je trouve.

Bref, si j’ai bien aimé l’homme à l’envers, je n’irai pas jusqu’à dire que j’ai adoré, malgré tout.

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