vendredi 28 septembre 2012
Servais des Collines, un aventurier de la Renaissance d'Anne Percin
Résumé : Au temps de la Renaissance, de François Ier, des premiers livres mais aussi de celui des hérétiques, Servais travaille à l'imprimerie avec son père. Mais ce dernier décide de l'envoyer à Paris pour qu'il étudie. Le quotidien du jeune garçon change alors complètement, surtout ses conditions de vie. Loin de ses parents, de ses sœurs et des dents noires, ces si beaux caractères d'imprimerie, Servais rêve en secret de devenir cartographe. Ses pensées se dirigent aussi vers Jeanne, une jolie rousse pour qui il va falloir survivre. Car oui, en ces temps difficiles, le bûcher n'est jamais bien loin...
Mon avis : Compte tenu du fait que j'ai plus qu'adoré les deux premiers tomes concernant "Maxime" du même auteur, je me disais que ce livre là me berçerait tout autant, bien que ce n'est pas du tout le même genre d'histoire. Et bien, ce fut à moitié vrai.
Si l'écriture est bien formée, entrainante, et rempli de clins d'oeils divers à des personnages célèbres ou des évènement que tout le monde connait, et que le contexte est assez original : sur un fils d'imprimeur souhaitant devenir cartographe, l'histoire n'était pas en soit le type d'histoire qui m'emballe franchement.
Peut-être parce que je déteste les guerres de religions, que j'ai fait un parallèle dans ma tête entre ce qui ce passait, et la seconde guerre mondiale, et que ça m'a dégoutée. Que la bêtise humaine m'a fait mal au ventre, et que je m'attendais pas à tomber sur un livre comme ça. Certes, c'est bien tourné et bien joué, les personnages sont sympathiques vu que j'ai passé un bon moment avec Servais - qui parfois me stressais - et Jeanne - adorable -. Mais c'est triste, c'est dur, c'est fort, et ça fait mal là où ça passe. Et bien sûr, ça se fini à peu près bien, avec une fin vraiment ouverte sur lequel on peut imaginer tout un tas de choses divers et variés.
L'univers, je l'ai trouvé vraiment bien représenté, mais bon, faut croire que je préfère les nobles à la renaissance, et les pauvres/moyens à l'époque victorienne.
Mais je trouve, que finalement, l'humain n'a pas changé. Qu'il n'évolue pas sur certains points, qu'il est capable de commettre des horreurs pour des broutilles, et qu'il n'y a jamais personne - ou peu de gens - pour s'en rendre compte. Je trouve ça triste.
Aussi, parmi les personnages, donc, je les ai tous appréciés, sauf Beda, et surtout Quentin. Il m'énervait, me stressais, me paraissait vraiment stupide. Finalement, on voyait que Servais était un adolescent, mais ça allait, alors que Quentin c'était pour moi un sale gamin à la limite du fanatisme, il me faisait un peu peur même.
Aussi, je tiens à dire que si la couverture représente bien l'histoire, le format du livre n'était pas très pratique dans le fond, et même s'il est original, j'ai eut un peu de mal mais bon.
Et puis, ce qu'il y a eut de mieux avec ce livre, c'est que j'ai pu obtenir une dédicace dessus en l'achetant, ahahaha.
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