Résumé : Je m’appelle Mina et j’adore la nuit tout semble possible la nuit quand le reste du monde est endormi est le journal intime que tient une fillette d'une dizaine d'année, pleine d’esprit, à l’imagination débordante… de mots ! Oui, Mina Mckee, cette petite fille si attachante, vivant seule avec sa mère depuis la mort de son père, aime écrire en se laissant porter par les mots. D’ailleurs, elle déclare dès les premières pages de son journal : « Les mots devraient flâner et vagabonder. Ils devraient voler comme les chouettes, voleter comme les chauves-souris, et se faufiler comme les chats. Ils devraient murmurer, crier, danser et chanter. » Ecrire, pour elle est un véritable voyage… et la lire l’est également pour nous, lecteurs !
Mon avis : Je voulais ce livre depuis assez longtemps et j'ai vraiment été ravie de pouvoir l'avoir. Parce que ça avait l'air vraiment mignon et bien. Déjà la couverture m'a intriguée (complètement dorée) et ensuite l'intérieur était tout bizarre donc ça avait l'air super bien.
Et puis, voilà, je l'ai lu, et j'ai été ravie, car j'ai trouvé ça vraiment bien. On suit Mina dans ses mots, dans son journal, dans ses histoires. Elle nous conte ce qu'elle voit, en essayant de ne pas respecter le mode habituel des mots, en essayant de faire de la poésie sans que ça en soit vraiment. On apprend qu'elle a perdu son père. On apprend qu'elle a quitté son école, on apprend pourquoi, et puis c'est un peu marrant, sans trop être triste.
On voit Mina un peu évoluer, on voit qu'elle essaie de s'en sortir, mais qu'elle doit devenir courageuse et qu'elle a un peu de mal, alors elle essaie, en écrivant, en se confiant, en restant avec sa maman.
J'ai trouvé Mina très inventive, vraiment intelligente et je me suis même demandée si elle n'était pas légèrement surdouée pour une enfant de son âge. Elle dit des choses justes, avec des mots simples, innocents, mais vraiment touchants, comme là : "Peut-être qu'écrire aussi, c'est comme marcher, dis-je. On se met à écrire comme on se met à marcher, et on n'a pas vraiment besoin de savoir où on va tant qu'on n'y est pas. On ne sait pas non plus ce qu'on rencontrera en chemin.". Elle voit le monde avec un oeil presque fantastique, différent, elle écrit étrangement et ça m'a beaucoup plu. Je l'ai encouragé tout le long du livre, j'avais envie d'être près d'elle et de devenir son amie.
Sa mère était limite trop parfaite. Trop sympathique. J'ai même trouvé un peu tirer par les cheveux qu'elle retire sa fille de l'école, comme ça. Je sais pas si c'est réellement possible, mais bon ça m'a paru louche, et c'est un des points négatifs.
Après, les autres personnages étaient tous amusants, surtout de la façon dont Mina les décrit.
Mais je me suis surtout rendu compte que Mina était en deuil, qu'elle était en manque de son père, qu'elle en avait besoin, et qu'elle n'en avais pas. J'ai été un peu triste.
J'ai trouvé ces chapitres amusants, j'ai trouvé toute l'écriture magique, vivante, différente, et j'ai vraiment adoré, c'est doux et léger, et puis on voit tout à travers les yeux de Mina. J'ai adoré la fin, même si j'aurais aimé en savoir encore un peu plus.
Ma note : 4,5/5
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