L'Assassin à la pomme verte de Christophe Carlier

Résumé : «J'éprouvais pour Elena une tendre reconnaissance. J'avais toujours voulu tuer quelqu'un. Pour y parvenir, il me manquait simplement de l'avoir rencontrée» songe Craig, fraîchement débarqué des États-Unis comme Elena d'Italie. Tous deux se trouvent pour une semaine au Paradise : un palace, vrai monde en soi, où l'on croise parfois au bar d'étranges clients. Par exemple cet homme de Parme, mari volage et volubile, découvert assassiné au lendemain de leur arrivée. Entre Craig et Elena naît un sentiment obsédant, fait d'agacement et d'attirance, sous l'oeil impitoyable de Sébastien, le réceptionniste, auquel rien n'échappe. Ou presque.

Mon avis : J'ai rencontré l'auteur au salon du livre de Besançon de cette année, et étant en quête de livres policier (comme d'habitude) plutôt que de prendre un de ces manuels sur les mythes et mythologies, j'ai été intrigué par ce livre. Peut-être parce que je suis aussi une férue des références à l'histoire de l'art qui était une de mes matières préférée...Et du coup, voilà, je l'ai acheté.

Plus une romance virant à l'obsession qu'un roman policier, je l'ai heureusement tout de suite compris, dès qu'on a su bien vite qui avait tué un italien étrange et qui faisait dans l'adultère. C'était une étrange romance, presque à sens unique. C'était un peu une histoire réaliste, d'un homme qui tombe amoureuse d'une inconnue dans un hôtel. Peu à peu, cet amour vire réellement à l'obsession, plus qu'à la passion, mais en un sens, j'ai trouvé ce côté intéressant. Les deux personnages ne finissent pas forcément ensembles sur l'immédiat, ils se tournent autour, ils se découvrent. Et ça ne se fini pas aussi bien que l'on pourrait l'imaginer, c'était donc une romance particulière qui m'a enchantée.

Le côté policier à donc virer au second plan, même si dans le fond, j'ai eut quelques surprises à la fin, quelques coïncidences bizarres, qui m'ont fait rire. Car, j'ai trouvé ce livre assez drôle. De par son style que je ne saurais décrire qui a un aspect de vague, on se laisse emporter par les mots que je pourrais réellement qualifier de "délicieux" et ce serait bien la première fois que je fais ça tiens.

Même si en un sens je m'attendais à plus d'aspect policier, tant pis. Si Craig m'a légèrement dérangé surtout au fur et à mesure de l'histoire, c'était autant en mal qu'en bien que je l'ai apprécié. J'ai beaucoup aimé le point de vue un peu étrange du réceptionniste, qui ne prend pas tellement de place dans l'histoire, à part servir de narrateur presque externe. J'ai aimé sa façon de parler et d'observer les gens. Et Elena était très intéressante, c'est une femme assez forte j'ai trouvé, qui aime son mari et ses enfants.

J'ai trouvé la fin très étrange, notamment du point de vue de Craig, et ça m'a un peu dérangé.
Mais dans le fond, ce livre est un bon livre et on passe un certain moment de plaisir avec, même si quelques choses ne m'ont pas forcément plu, et que beaucoup de passages m'ont fait rire.

Ma note : 15/20

Anecdote : Mari ! Le mari d'Elena y s'appelle Stefano !
Et j'ai perdu la carte de visite de l'auteur t_t. Je pourrais jamais lui envoyer cette critique t_t.... Ouiiiiiiiin t_t.