Sans la télé de Guillaume Guéraud

Résumé : Tous ses camarades ont la télévision. Pas lui. A cause de sa mère et de son oncle qui jurent que "la télé est un poison qui rend con". Il est le seul de son école et de son quartier à ne pas connaître Goldorak et Dallas. Alors il va au cinéma. Il y voit un rat blanc aux yeux rouges. Il y voit une femme à poil cracher du sang. Il y voit des samouraïs et des cow-boys et des extraterrestres. De M le Maudit à Scarface, de Federico Fellini à Francis Ford Coppola, de Berlin à Chinatown, Guillaume Guéraud raconte dans cette autobiographie les images qui l'ont fait basculer de l'enfance à l'adolescence. Et qui ont nourri tous ses romans précédents.
Dans ce récit autobiographique, Guillaume Guéraud retrace sa jeunesse dans une cité populaire au cours des années 1970-80, au travers d'un prisme particulier : son rapport au cinéma. Sa mère refusant d'avoir la télé, elle l'entraîne dans les salles obscures et c'est au travers du septième art qu'il découvre le monde. Un récit d'une très grande émotion, qu'on lira aussi comme un éclairage indispensable sur l'univers de cet auteur jeunesse de grand talent.

Mon avis : J'ai rencontré l'auteur à l'occasion du Salon du Livre de Chaumont, et j'ai pu obtenir une dédicace de ce livre.
Il faut savoir, que je regarde très rarement la télévision car je n'en vois pas trop l'intérêt, et que quand j'allume la télé c'est pour regarder les dessins animés... Pourtant, la façon de l'auteur d'être sans télé à l'époque, était vraiment difficile : Tous ses camarades chantaient Goldorak ou Tom Sawyer, et lui, et bien il n'y avait rien.
Alors, un jour, il découvre le cinéma, et là, dans tous les chapitres il harmonise ses histoires, sa vie, son enfance surtout, au gré des films qu'il va voir. Il nous parle du premier film qui l'a fait pleuré, des films qu'il va voir avec ses petites amies, etc...
C'est plus une autobiographie cinématographique qu'autre chose, et moi qui ne suis pas si cinéphile que ça, sur tous les films dont il parle, j'ai du en voir un ou deux, et c'est tout.
Mais c'était sympa, l'écriture était ce que j'appelle magique, elle transporte, et fait ressentir un certains nombres de sentiments. C'est court, c'est joli, et j'aurais bien aimé en avoir plus, c'est d'ailleurs comme beaucoup de livres son défaut : C'est trop court, et on aurait aimé en savoir un peu plus. En avoir plus.
A la fin, il y a la liste des films cités dans le livre, avec une bonne raison de les voir, et j'ai apprécié ce côté là. Mais je doute regarder la plupart de ces films...
Un livre qui fait sourire, et j'aime beaucoup.