Résumé : Azami vit depuis toujours avec sa grand-mère un peu sorcière au pied du mont Kaïdo. Et voilà que son père lui propose de l'emmener en vacances à Paris ! Pour la jeune Japonaise, c'est le choc des cultures. Ses habits d'enfant sage forment un drôle de contraste avec les cheveux verts de Myo, l'adolescente qui l'accueille. En plus, Myo se montre détestable avec elle. Son petit ami Joan, en revanche, est bien charmant ...
Mon avis : Etant une passionnée de la culture japonaise (je l’avoue, surtout des mangas, mais j’adore aussi les légendes avec les yokais), je m’intéressais à ce livre, surtout après avoir lu une chronique positive dessus.
Ainsi donc, je l’ai fini, et à mon tour j’en fais la
chronique. Tout d’abord, je tiens à dire que l’écriture est intéressante,
faisant presque office de documentaire ou de biographie, un style dans ce genre
là. Ensuite, que bien que cela soit surprenant et que certains pourrait trouver
cela malvenu, j’ai adoré l’apparition du yokai (forcément j’adore les yokais).
L’histoire est en somme assez simple, il n’y a guère de
suspens, on se doute de ce qu’il va arriver, sauf pour une seule chose au
niveau de Joan. Je savais quel serait le choix d’Azami, parce que je pense que
j’aurais fait exactement le même (mais pas pour les mêmes raisons). Azami est
un personnage intéressant, étant l’archétype même de la japonaise, idéale, une
vraie Yamato Nadeshiko…Avec juste un peu plus de caractère ce qui la rend tout
à fait adorable. Bien évidemment, elle a du mal à s’y faire dans cet univers qu’est
la culture française, et les différences remarquées étaient tout a fait
réaliste. Bien que, la jeune fille faisant passer le Japon pour un pays idéal à
ses yeux (logique, là pas de reproche, elle est japonaise), je ne pense pas du
tout la même chose qu’elle et me mettrait plus du côté de son père…. Mais après
c’est en somme une certaine culture et je comprends qu’Azami aillant toujours
vécu là bas, la préfère.
Les autres personnages sont plus ou moins bien, par exemple
j’ai adoré Charline, ou bien Beto-beto-san qui a bien le sale caractère qu’ont
la plupart des yokais. Myo m’est au départ été très insupportable puis j’ai
bien vu qu’elle ne méritait pas cette haine…. Le père et Floriane sont
sympathiques, sans plus, mais la grand-mère et sa façon de tenter d’apprivoiser
l’ordinateur remplis de kamis m’a fait mourir de rire. J’ai plains l’ordinateur
d’ailleurs…. J’ai apprécié Nayoko,
aussi, bien qu’on la voit peu, et j’ai presque toujours adoré Joan…Presque.
En somme, c’est un bon livre, qui traite d’un choix assez
difficile à faire surtout pour un enfant de quatorze ans, et de la différence
des cultures. Il ne le fait pas sans caricaturer, sans dire que tel ou tel pays
est meilleur, il le fait dans une certaine neutralité, laissant presque le
lecteur choisir à son tour ce qu’il veut.
Ainsi
ce fut une sympathique lecture, mais qui tout de même manquait de quelques
petits trucs, à mon goût, bien que je ne saurais les citer.
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