samedi 14 avril 2012

Comment (bien) gérer sa love story d'Anne Percin

Résumé : Après le succès de Comment (bien) rater ses vacances, paru en novembre 2010 (plus de dix mille exemplaires vendus), Anne Percin nous offre la suite des aventures de Maxime, son héros à l’humour dévastateur.
Résumons : après un été mouvementé et cocasse chez sa mamie au Kremlin-Bicêtre, le voilà de retour au lycée, avec le bac à l’horizon. Mais cette année de Terminale s’ouvre plutôt « ère nouvelle » : il a maintenant une vraie copine, Natacha, alias Pikachu, rencontrée sur internet, ses parents lui ont offert un Smartphone, peut-être pour faire oublier leur « disparition » pendant l’été, et il a récupéré la vieille guitare Fender de son père qui traînait dans la cave de la mamie… Maxime a donc tout en main pour passer une année géniale d’amoureux et de musicien forcené… Sauf que, bien sûr, Anne Percin va tout faire pour mettre des bâtons (hilarants) dans les roues de son cher Maxime.
Il va lui falloir apprendre à gérer l’amour et l’amitié, notamment les relations forcément orageuses entre Natacha et Alex, la vieille copine de Maxime… Gérer le fait de sortir avec une étudiante de la Sorbonne, lui le petit élève de Terminale : « Parfois, j’ai l’impression d’être Schrek qui a épousé la princesse Fiona », penset- il. Gérer le fait que l’amour, c’est certains jours un peu envahissant, quand on préfèrerait passer son temps sans sa copine à gratter sa Fender….
Dans Comment (bien) gérer sa love story, Anne Percin garde toute sa verve, un talent indéniable pour construire des scènes délirantes. Et cette bande d’ados d’aujourd’hui sonne toujours aussi juste, insolente, imprévisible et terriblement drôle


Mon avis  : Deuxième opus des aventures géniales de Maxime, j’ai dévoré ce bouquin malgré toutes les interruptions familiales autour de moi – dont ma sœur et ses délires fous qu’on a en commun -. L’humour, la culture, la bêtise, les références de ce héros qui à mon âge – ou presque – n’ont cessés de me faire mourir de rire, et si sa petite amie m’a plus souvent exaspérée qu’autre chose, ce n’est pas bien grave, car la simple présence des paroles de Max ont suffi à me faire mourir de rire – avec ses surnoms stupides et ses notes en bas de pages -.

L’histoire est amusante, et puis un peu triste aussi. Mais j’adore comment Maxime décrit ses sentiments, comment il a des expressions qui sortent de l’ordinaire, comment il fait des choses qui sortent de l’ordinaire (jouer de la guitare dans un local à poubelles par exemple). Et puis, même si Kévin ne m’a pas autant plus que dans le un, j’ai adoré Alex, et aussi Gédéon, bien qu’on ne voit pas tant que ça ce dernier. Si certains passages m’ont un peu ennuyés (souvent à cause de la présence de Natasha d’ailleurs), chaque fois Maxime relevait vraiment les passages et je riais. Bien que je n'ai pas tout compris aux références musicales - inculte des genres me voilà -, je n'ai cessé de me dire que ce héros était l'homme parfait et avait du mal à comprendre comment il n'a pas pu trouver une petite amie avant.

Bref, j'avoue que si j'ai dévoré ce bouquin c'est réellement en partie à cause de Maxime (et puis aussi de sa mamie, de sa famille et de ses amis) et parce que c'était aussi bien le 1, et que j'ai envie d'avoir la suite. (mon dieu, mais pourquoi dois-je attendre pour l'avoir ? Pourquoi ?) Car en effet, la fin se fini...En queue de poisson. Non pas par une référence à un hamster (parce qu'il semblerait qu'après les dindons il soit devenu accro aux hamsters dans le tome 2), mais par une belle fin ou tu cherches la fin mais il n'y en a pas d'autre que celle que tu viens de lire.

Tant pis, je vais être sage et attendre.

Anecdote :  Je veux le 3. Je veux le 3. Je veux le 3.

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