Résumé : Dix-neuf fois Colin est tombé amoureux.
Dix-neuf fois la fille s'appelait Katherine.
Et pour la dix-neuvième fois, Katherine vient de la quitter.
À ce stade, autant appeler ça une malédiction... et se préparer à une vingtième rupture...
Mon avis : Suite à ma lecture de Will & Will, j'attendais avec impatience la lecture de ce livre, dont je ressors peu déçue et satisfaite. En effet, l'humour présent dans Will &Will est de retour dans Le Théorème des Katherine, et pendant de nombreuses de fois j'ai bien rigolé.
Déjà parce que l'histoire est assez amusante : Un surdoué qui chaque fois sort avec des Katherine et finit irrémédiablement par se faire larguer par celle ci. Celui ci, détruit par sa dernière conquête, fait une virée en voiture avec son ami - et seul ami - Hassan, un type assez drôle qui fait beaucoup de blagues. Ils finissent dans une ville paumée au fin fond de nul part, et rencontrent tout un tas de gens, dont Lindsey et sa mère qui les héberge.
J'ai trouvé que le déroulement de l'histoire était franchement amusante, on découvre Colin qui met au point un théorème de largueur et largué, qui en même temps fait ami ami avec Lindsey, etc... J'ai facilement deviner comment tout cela allait se passer, mais il y a quand même certaines choses qui m'ont surprise, et j'ai beaucoup apprécié.
Pour les personnages, on va trouver ici un point négatif. En effet, Colin est par moment tout à fait insupportable. Ca a un peu gâché ma lecture, lorsqu'il se conduit comme un bel idiot égocentrique, égoiste, et pessimiste au possible, mais bon, les autres personnages autour ont redressé la barre, et il y a quand même pas mal de côté chez lui que j'ai apprécié. Genre, il peut parler pleins de langues, et il connait pleins de trucs. Donc c'était plutôt classe.
Les autres personnages ne m'ont pas dérangés .Hassan était vraiment cool, et Lindsey aussi. J'ai aussi également apprécié Hollis.
Bref, j'ai beaucoup apprécié ce livre (et aussi sa couverture), et pour une deuxième lecture de John Green j'en ressors plutôt ravie.
D'ailleurs, quelques phrase m'ont marquées : "Le lendemain du jour où Colin Singleton, illustre enfant surdoué, eut son bac et fut largué par sa dix-neuvième Katherine, il prit un bain." parce que l'absurdité de la fin de la phrase m'a fait rire. Et que comme c'est la première phrase du début, je trouve que c'est un bon début.
"Mets-moi un tutu, pose moi sur un monocycle et appelle-moi Caroline l'ours dansant." parce que l'expression est juste trop drôle.
Ma note : 8,5/10.
Jour réussi
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