lundi 20 mai 2013

Kévin le révolté de Torey Hayden


Résumé : " Zoo-boy " : on avait presque oublié le nom de cet adolescent qui vivait tapi sous les tables... Kevin est considéré comme un cas désespéré : il a totalement cessé de parler vers l'âge de neuf ans. Abandonné par sa mère, il a été confié à des institutions spécialisées mais personne n'est venu à bout de son mutisme volontaire. C'est alors qu'on fait appel à Torey L. Hayden dont les méthodes commencent à susciter l'intérêt des psychologues traditionnels. Un rude et passionnant combat s'engage aussitôt contre la peur et la souffrance. Mais les réserves de patience et - pourquoi pas - de tendresse de Torey sont inépuisables.

Mon avis : Quand j'ai perdu ce livre (enfin, égaré, dans le sens où il était enseveli sous un bazar monstre), que j'avais plus envie de le lire et tout, j'ai fait une pause.
Puis je l'ai repris. Il est tout aussi bien que les autres Torey Hayden. Dans le sens où, encore une fois, mon coeur a vraiment battu, ou les phrases Kévin sont fortes, poignantes, crus de vérité et dit avec une telle sincérité qu'à chaque fois j'adorais. Que ça m'a fait pleurer, et aussi mise en colère, bref, que ce livre encore une fois m'a bouleversé du plus profond de mon être.
Kévin est un pauvre gamin trainé de foyer en foyer qui arrive vers Torey Hayden dans un état lamentable, sale, aux phobies indénombrables, muet. Encore une fois, elle parviendra à l'apprivoiser, petit à petit. Pourtant, malgré tous les efforts qu'elle aura fait, il y aura toujours des moments où Kévin re-plongera. Du coup, l'aspect répétitif des livres de cette femme est revenu, mais bon.
Ce qu'a vécu Kévin est tout à fait immonde, et même si parfois il m'a fait peur, je crois que je le comprend un peu. Ca m'a foutu des frissons dans le dos, et du dégoût profond. Je me suis pas tellement attaché à lui finalement (sinon à ces phrases poignantes), mais j'aimais quand même ce livre.
Jeff était un personnage aussi bien, Charity un peu moins, je la trouvais lourde et collante, bien que parfois mignonne (c'était une pauvre gamine quand même).
Encore une fois, il y a eut des gens adultes, responsables et qui bossent dans ce domaine de l'éducation spécialisé, de l'hopital psychiatrique et tout, qui m'ont dégouté par leurs actes.

Mais, malgré le fait que de nouveau on retrouve tous les ingrédients d'un Torey Hayden (même style d'écriture, même explication de comment elle s'est retrouvé avec l'enfant principal, même mystère se cachant autour de l'enfant principal de l'histoire, même présence d'autres enfants que celui ci, même effet de répétition), ça a quand même marché, et mon coeur a battu très fort.
La fin m'a fait sourire, et à fini de m'achever, comme à chaque fois, et de nouveau donc, j'ai été charmé par cette auteur et ce qu'elle a pu vivre avec les enfants.

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