lundi 20 mai 2013

Le jeu des apparences de Rebecca Winters


Résumé : La mort de son père avait agi comme un révélateur pour Jenny. Qu'avait été sa jeunesse ? Une longue suite d'aventures sans lendemain, de scandales qui avaient la une des journaux à sensation. Aujourd'hui, elle était décidée à casser cette image d'héritière sans cervelle. Et pour cela, il n'y avait qu'une solution : se mettre au travail. Sous une fausse identité, elle se fait embaucher dans l'un des restaurants de la chaîne de son père afin d'y apprendre le métier. Mais bizarrement au même moment, le célèbre journaliste Corbin Blackwell se fait lui aussi engager au restaurant, sous prétexte de réaliser un reportage. [Je coupe là, après ça spoile et en plus c'est mensonger]

Mon avis : Quand j'ai lu le résumé je me suis "fichtre ! Un harlequin avec quelques rebondissements", et du coup je l'ai pris. Oh, oui, du rebondissement....Hurm. Il y a plus de mystère que de rebondissement, et en plus, en tant que mystère, bien qu'il existe et que je ne l'ai pas deviné, il est fin, et tellement petit que voilà.
Comment résumé ce livre ?
Elle, Jessica, héritière à la réputation houleuse (mais en fait, il n'en est rien, elle est vierge jusqu'au bout des doigts, vous comprenez pauvre petite chou, les gens ont colporté des vilaines rumeurs sur elle !) qui à la mort de son père décide de se mettre au travail dans un des restaurants de son géniteur en ne dévoilant pas son identitée pour que personne ne la reconnaisse (et en changeant bien sûr, uniquement que son nom de famille. Super cachette !)
Lui, Blackie, Corben, comme vous voulez, journaliste à plein temps (mais pas que), qui vient au restaurant pour faire un reportage sur les camionneurs et les serveuses, et ce, sous une fausse identitée. On le reconnait surtout à son regard bleu qui a séduis l'héroïne dès la page 18 (bien qu'à ce moment là elle s'en rendait pas compte, seul le lecteur moins niais qu'elle pouvait le savoir)
Les deux vont chacun tomber sous le charme de l'autre en se cachant certaines choses.
Youpi.

Mais du coup, j'ai bien ri, parce que leur histoire est niaise, rapide, et qu'en plus Jessica ne voit réellement ce type que par son regard. Comme à son habitude de mâle d'histoire d'amour gnangnante, Blackie est possessif et jaloux, mais pourtant il m'a plu (bien que je l'ai trouvé flippant, il la suit tout le temps, il veut tout le temps être avec elle, gavant quoi). Jessica était tellement naïve que j'en riais, et en plus quand j'ai appris qu'elle était vierge, ça m'a fait encore plus marré parce que ça confirmait bien des clichés.
Les autres personnages en soit était sympathiques, mais bien sûr, autant que peut l'être un personnage de Harlequin

Sinon, encore une fois j'ai mis des post its, mais quand j'ai vu qu'à la page 40 j'en avais déjà 4, je me suis arrêtée à là. Mais si j'avais pu, j'aurais rajouté les passages sur le regard de Blackie, ou bien le moment ou Tom (le patron de Jessica et l'ancien ami de son père), dit à celle ci que c'est peut-être un peu rapide de se marier avec Blackie alors qu'elle le connait que depuis un mois même pas et qu'elle sais pas encore tout sur lui. Sur le coup je me suis dit "Ah ! Un personnage intelligent, tiens !"

"Non, elle ne pouvait l'avoir déjà rencontré. C'était le type d'homme qu'une femme n'oublie pas" : Vu ce qu'elle dit sur lui, je vois pas trop pourquoi (célibataire, casier vierge, nombreux voyages, peu d'expérience....)
"Mais Blackie Archer ne reviendrait pas. Pourquoi, alors, ressentait-elle cette étrange impression de perte ?" Ou comment tomber amoureuse à la page 18.
"Oui c'est le nom de jeune fille de ma mère" C'est marrant, le type a pris le nom de sa mère, et elle aussi. Huuum quelle coïncidence et originalité....

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